Serge Saulnier est une figure dusport automobile national et international ; il est depuis plusieurs années maintenant le patron du circuit de Nevers Magny-Cours, dernier circuit à avoir accueilli des GP de Formule 1 sur le sol français. Hier soir, sur Infosport +, il a expliqué que des négociations sont en très bonne voie pour un retour de la F1 dans la Nièvre. Et ce dès 2015 !


Laissons-lui la parole : « Nous sommes toujours en négociations avec la FOM, la société promoteur du Championnat du Monde de Formule 1 dirigée par Bernie Ecclestone, déclare Serge Saulnier. Effectivement nous sommes candidat à une date en 2015, mais pour l’instant rien n’est signé. Il existe un contrat avec une certaine somme clairement indiquée, pour l’instant ce qu’il nous manque avant de proposer notre candidature au travers de la FFSA, c’est d’apporter des garanties qui nous permettent de nous engager sur le montant de la redevance proposée par Bernie Ecclestone. Un tour de table a été réalisé au travers d’un groupement d’intérêt publique. Ce tour de table regroupe la région Bourgogne, le département de la Nièvre ainsi que les départements du Cher et de l’Allier qui sont à proximité de Magny-Cours et qui bénéficient des retombées économiques d’un Grand Prix, ainsi que l’agglomération de Nevers. L’ensemble de ces collectivités territoriales se sont regroupées au sein du groupement d’intérêt public afin de financer une partie de cette redevance puisque le reste le serait par la billetterie. Si la volonté qui est exprimée, à l’heure actuelle par un certain nombre d’intervenants, se concrétise dans les semaines qui viennent, nous sommes très proche d'un accord. Tous les éléments financiers et contractuels sont en place il suffit d’y apporter sa signature et pour cela il faut un minimum de volonté et de volonté politique derrière cela, c’est quelque chose qui peut-être réglé en quelques semaines au plus. J’ai bon espoir, tout ça est une question de timing et nous y travaillons depuis plus de 3 ans, les choses se sont construites progressivement mais sûrement, et j’ai le sentiment qu’aujourd’hui on est arrivé au bon moment pour signer cet accord, donc j’espère et j’aimerais que ça se fasse avant l’été. »


Reste la nécessaire volonté politique pour accompagner cette candidature. Le dossier serait à l’étude au ministre de l'Economie d’Arnaud Montebourg. Une réponse pourrait être obtenue dans le courant de l’été.