En 2014, ce sont les sociétés et autres entreprises qui ont limité la casse dans un marché automobile en France qui a connu un dernier exercice équivalent à celui de 2013. Année qui était déjà la pire performance depuis 1997. Une société qui commande des voitures est donc à cajoler. Mais à la suite des particuliers, celle-ci change sa relation avec l’automobile. Et si, bientôt, la voiture de fonction c’était « has been » ?
Certes, la voiture de fonction reste encore un indicateur fort de la position dans l’entreprise, du statut social en général et compte dans le salaire. Cependant, l’approche générale du tout-compris et du sans-souci fait irruption dans un domaine qui n’est plus hermétique aux tendances de l’autopartage et de l’économie collaborative. De fait, et de plus en plus, des solutions apparaissent proposant de renoncer à sa voiture de fonction en échange de crédits à dépenser en train, taxi ou location.
L’idée est d’inciter les salariés à renoncer totalement à leur voiture de fonction. En échange, ils bénéficient d'un compte de mobilité crédité d'une somme en euros équivalente à la valorisation de leur voiture de fonction. Pour une enseigne spécialisée dans la démarche comme Ubeeqo, c’est un budget qui s’échelonne entre 6.000 et 10.000 euros à l’année.
Une politique qui oblige aussi à un accès simplifié et centralisé à tous les modes de transport disponibles dans l’entreprise, du véhicule de société au train en passant par le taxi et la location de voitures. Reste que la tendance est engagée. Les constructeurs automobiles devront donc l’intégrer dans leur stratégie. Et tant pis pour les chiffres du marché de l’automobile en France.
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