Au chapitre des motorisations, le SW reprend en France les blocs les plus puissants de la berline. A la commercialisation seront présents le 1.4 essence TSI 122 chevaux, en boîte mécanique 6 vitesses ou automatique DSG7, et 2 diesels, le 1.6 TDI 105 ch., en boîte manuelle 5 vitesses, ou le 2.0 TDI 140 en boîte manuelle 6 vitesses ou automatique DSG6.
C'est cette dernière motorisation que nous avons eu à l'essai sur les routes de la région de Duësseldorf, en Allemagne. Dorénavant connue, cette motorisation se révèle toujours aussi intéressante et agréable à l'usage. Son passage des injecteurs pompe à la rampe commune d'injection s'est traduit par une réduction du niveau de bruit, vraiment perceptible. Les accélérations sont moins agricolement sonores, et à régime stabilisé, la discrétion est de mise, aidée en cela par les améliorations au niveau de la caisse. Les supports moteurs ont été retravaillés et isolent bien le moteur de la carrosserie tandis que ce TDI 140 est équipé de deux arbres d'équilibrage qui réduisent les vibrations. Cela fait de la Golf break une des plus silencieuse du marché, avec l'Audi A3 Sportback.
La boîte DSG, qui se monnaye contre 1 410 euros supplémentaires par rapport à la boîte manuelle, est toujours un régal d'efficacité. La réactivité est impressionnante, les à-coups absents. C'est simple, il suffit que vous pensiez qu'il faudrait changer de rapport, pour que dans la demi-seconde la boîte le fasse d'elle-même, preuve que sa gestion électronique a été optimisée avec soin. Cette description peut paraître dithyrambique, mais ceux qui ont déjà expérimenté la conduite avec cette boîte vous le confirmeront, elle est réellement d'une efficacité redoutable, d'autant que la consommation reste préservée. Le constructeur annonce optimistement 5.0 tout rond en cycle mixte, soit une amélioration de 0,6 litre par rapport à l'ancienne version. Avec la DSG6, la moyenne grimpe à 5,5 litres. Les emissions de CO2 sont respectivement de 132 g/km et 144 g/km. Ce qui permet aux deux transmissions de rester dans la tranche neutre du bonus/malus. Opter pour la DSG est donc un bon investissement si l'on considère son agrément de conduite très supérieur, et la quiétude au volant qu'elle procure.
Les performances sont également à saluer, avec une vitesse de pointe de 210 km/h et le 0 à 100 abattu en 9,7 secondes. Les reprises sont canons, car la boîte tombe jusqu'à 3 rapports pour relancer, et le couple de 320 Nm disponible dès 1 750 tours/min. fait le reste. De quoi transporter armes et bagages sans coup férir.
La tenue de route ne réserve aucune mauvaise surprise. Le comportement est équilibré à défaut d'être agile. En tout cas très neutre, difficile de se faire peur au volant. L'amortissement est typé confort, et préserve bien les lombaires des passagers. Les 100 kg supplémentaires par rapport à la berline ne se sentent pas au volant, et le comportement routier n'est pas dénaturé par la greffe de la malle, il reste efficace. Moins joueur que celui d'une 308, il se rapproche de celui de celui de la Mégane 3 Estate, d'autant que la direction à assistance électrique est très bien calibrée et retranscrit agréablement les informations en provenance de la route.
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