Récemment, des études ont tenté d'évaluer la qualité de la recharge des véhicules électriques, et, par la même occasion, les rejets CO2 au kilomètre de ces véhicules en prenant en compte la production de l'énergie. Il s'avère qu'elle varie énormément selon les régions : de 86 g/km de CO2 en Europe à 191 g/km de CO2 en Chine. Et c'est sur ces chiffres que s'est appuyé Harld Wester, le patron de Maserati : « toute cette discussion à propos d'émissions zéro est un non sens. Personne n'évoque l'efficacité de la charge des batteries. Elle varie fortement selon les régions du monde, et dépend de la façon dont est produite l'énergie, charbon, nucléaire ou autres. Mais même la meilleure n'est pas plus propre que le moteur thermique. »
Pour le coup, Wester a tout de même oublié de prendre un détail en compte : les calculs cités précédemment pour les autos électiruqes se basent sur les rejets globaux de CO2 au km, c'est à dire de la production à l'utilisation. Les chiffres que nous connaissons pour les moteurs thermiques ne représentent que des valeurs de tests à l'échappement, qui sont souvent bien loin de la réalité et qui ne prennent pas en compte les rejets des raffineries pour produire l'énergie. Et là, pas sûr que le thermique soit toujours devant l'électrique.
« Le gazole et le gaz naturel sont les réponses les plus évidentes en terme de rejets de CO2. Les deux sont plus intéressantes que l'hybride. Si nous voulons une solution réaliste à ce problème, les autorités de tests doivent être plus honnêtes dans leur calcul. Et l'électrique n'est pas la réponse. ». On l'a donc bien compris, Wester ne veut pas entendre parler d'électrique, et semble-t-il, pas d'hybride non plus. Le diesel n'a jamais été aussi proche chez Maserati.
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