La hausse actuelle du prix du carburant n'est pas difficile à encaisser que pour les particuliers ; elle met aussi à mal les entreprises de transport pour qui la situation pourrait être encore plus problématique qu'en 2008 où 2000 PME avaient du fermer leurs portes.
D'après les calculs effectués par la FNTR, la fédération nationale du transport routier, c'est un surcoût d'un montant avoisinant le milliards d'euros que la filière devrait avoir à encaisser cette année. Un tarif salé qui vient s'ajouter à une succession de crises : « Cette fois, les entreprises de transport ont dû faire face à une succession de difficultés. Après la baisse d'activité enregistrée lors de la crise économique, elles ont vécu durement le blocage des raffineries à l'automne dernier. Ensuite la période d'intempéries est survenue », expliquait Nicolas Paulissen, délégué général adjoint de la FNTR au Figaro.
Et si les entreprises ont légalement la possibilité d'indexer leur tarif sur le prix du carburant, les plus faibles d'entre elles ne peuvent se le permettre sans craindre de perdre des clients. La FNTR annonce avoir constaté une baisse de prix de 2 à 5% depuis 2008 mais montre du doigt la sous-traitance internationale qui accroît un peu plus la tension sur les tarifs.
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