Avec un tel véhicule, il était évidemment hors de question de prendre des risques sur un parcours routier. Le Meriva de deuxième génération est maintenant bien connu. Sur cette version très particulière, on aura noté un freinage difficile à doser et un surpoids inhérent à la technologie. Sans avoir pu obtenir de chiffre précis, le surplus de poids serait de l’ordre de 150 kg.


Placé sous la direction du fournisseur d’énergie EnBW, le consortium MeRegioMobil comprend des constructeurs automobiles, des fournisseurs d’énergie mais aussi l’Institut technologique de Karlsruhe (KIT) et l’Institut Fraunhofer pour la recherche de systèmes et d’innovations (ISI). Le consortium a pour objectif d’ouvrir la voie à l’intégration des véhicules électriques dans les réseaux électriques intelligents. «


« Avec notre participation à MeRegioMobil, nous contribuons de manière importante à la définition de normes valables au niveau européen pour la distribution de l’énergie, les systèmes de stockage de l’énergie et de transmission de données » a précisé Rita Forst, Vice-Présidente de l’Ingénierie chez Opel.


Le Meriva MeRegio dispose d’une électronique de pilotage qui permet la recharge intelligente en utilisant soit le courant domestique 230 volts, soit le triphasé alternatif 400 volts, avec un notable raccourcissement dans ce cas du temps de recharge. Le système est conçu pour pouvoir s’insérer dans un réseau intelligent, et la batterie peut se recharger de préférence sur des sources renouvelables, telles que le vent ou l’énergie solaire, quand elles sont disponibles. La voiture reçoit automatiquement cette information, transmise par la borne de recharge intelligente étudiée pour le futur réseau de distribution intelligent.