Et, pour paraphraser Jean-Michel Espitallier, le groupe S n’est pas un animal. Pas plus que l’Audi Quattro S2. L’Audi Quattro S2 n’est pas un animal. Walter Röhrl non plus. Walter Röhrl n’est pas un animal. Il n’en est pas un.


Dans la dernière édition d’Auto Hebdo, celle du 28 avril dernier, la rallyeman accorde une longue interview à l’hebdomadaire français à l’occasion des 30 ans des Audi Quattro. Au détour d’un question, Röhrl revient sur le mort né Groupe S, qui aurait dû prendre la succession du Groupe B, celui qui fit rêver toute une génération de fans de rallye, en ces termes : « Le Groupe B ne pouvait survivre. Il allait prendre le pas sur la F1. La décision de l’assassiner a été politique. D’accord, ces voitures étaient dangereuses, mais elles étaient d’abord dangereuses pour Monsieur Ecclestone. Les mesures avaient été prises pour rendre le Gr.B plus sûr. Souviens-toi, c’était le Groupe S (300 ch maxi et diverses mesures de sécurité. Ndlr). Il a été enterré en même temps que le Gr.B. »


Il envoie Walter Röhrl.