Un cinq cylindres diesel réjouissant


Depuis le courant de l'année 2011, le cinq cylindres diesel, appelé D5 pour les intimes de la marque, a vu grimper sa puissance de 205 à 215 ch, pour un couple généreux de 420 Nm de 1500 à 3250 tr/min, tandis que le système de coupure du moteur à l'arrêt est venu renforcer l'attirail de réduction de la consommation.

Comme souvent d'ailleurs, la consommation annoncée (4,9 l/100 km) est difficilement atteignable en condition réelle. Lors de notre essai nous avons constaté une moyenne comprise entre 6,7 et 7,0 l/100 km, sur un parcours de plus de 1000 km, composé principalement de routes et d'autoroutes, et de quelques passages en montagne. Sur route plane, il est tout à fait possible d'obtenir une moyenne de 6,5 l/100 km. En cycle urbain, il faut plutôt tabler sur une consommation de l'ordre de 8,5 à 9,0 l/100 km, ce qui demeure excellent pour un véhicule de 1614 kilos et de 215 ch.


A l'usage, le cinq cylindres distille cette sonorité rauque qui n'est pas déplaisante pour un bloc à allumage spontané, d'autant qu'il ne rechigne pas à la tâche en procurant de vives relances (0 à 100 km/ atteint en 7,9 secondes). La boîte de vitesses manuelle à six rapports auquel ce bloc est associé se montre douce à manier, même si personnellement je trouve que le D5 se marie mieux avec la boîte de vitesses Geartronic.


Quant au Start&Stop, il se révèle efficace. Les redémarrages sont prompts et ne génèrent quasiment aucune vibration, comme cela peut être le cas pour celui de BMW.


A conduire, la V60 est bel et bien le modèle le plus dynamique de la gamme (avec la S60), l'amortissement, plutôt ferme pour une Volvo, reste cependant confortable dans toutes les situations. Le break suédois est aussi à l'aise sur des routes sinueuses que sur les parcours longilignes. D'autant plus qu'il est possible de choisir entre trois typages de direction : faible, moyenne, élevée (250 euros), ce qui permet de faire son choix en fonction de la situation. Les mouvements de caisse sont quant à eux bien maîtrisés.