Pour l’occasion VW a doté son pick-up d’un nouveau diesel. Un 2.0 TDI de 163 ch. Ce moteur common rail, dérivé du 2.0 TDI 140 ch (Passat, Golf, etc.), reçoit (et c’est une première dans le groupe), un double turbo. Cette architecture lui confère un couple important de 400 Nm, dès 1500 tr/min et des consommations limitées 9l/100 km, relévés durant notre comparatif. Malgré un niveau sonore important, ce gros moulin délivre une réponse très rapide à l’accélérateur et meut les 2 tonnes du mastodonte sans jamais sourciller. Avec lui, l’Amarok est capable de tracter jusqu’à 2,8 tonnes.
Sous le capot du Navara c’est un moteur d’origine Renault/Nissan que l’on retrouve. Le 2.5 dCi 190 ch. ce moteur turbo diesel profite d'une sonorité plus feutrée que l’allemand. Le temps de réponse est plus long que sur l’allemand, mais le couple maxi 435 Nm propulse la masse sans jamais être à cours d’énergie. Le bilan consommation est sensiblement plus important avec une moyenne de 10,2l/100 km.
Volkswagen a misé sur une offre à trois modes de transmission (4x2, 4x4 intégrale ou 4x2 enclenchable). Un choix jusqu’ici inédit dans la catégorie des pick-up, marquant une volonté de conquête auprès des familles, qui n’ont pas foncièrement besoin d’un franchisseur pur et dur. Malgré une architecture typée utilitaire (châssis en échelle, amortisseurs à lames) l’Amarok nous a séduit par son niveau confort. Ce gros bébé dispose d’une filtration correcte pour un véhicule de cette catégorie, et les quelques craintes quand aux trépidations à vide se sont rapidement envolées. Les mouvements de caisse, forcément plus présents que sur une berline, ont été correctement amoindris par Volkswagen qui a doté son pick-up d’une barre anti-roulis de gros diamètre. Notre seul grief concerne la direction. Cette dernière manque de consistance. Fait qui nécessite, un petit temps d’adaptation à vitesse soutenue.
Le Navara, lui reste sur une offre 4x4 pure et dure avec un système 4x4 enclenchable automatiquement (2wd, 4wd, 4lo) avec blocage de différentiel arrière. Il se transforme en véritable franchisseur lorsque l’occasion de présente. Le Navara se permet même d’être assez confortable dans l’ensemble malgré son essieu arrière rigide. Travail, course, sortie dominicale, ce monstre vous emmènera partout sans trop vous fatiguer. Néanmoins, lorsque le rythme s'accélère, le train arrière, équipé d'archaïques ressorts à lames, a du mal à contenir la fougue du dCi. L’âge se fait ressentir et à ce niveau l’Amarok paraît mieux armé.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération