La Twingo 2 conserve son bon vieux 1.2 essence dans ses deux puissances 60 ch et 75 ch avec en prime la possibilité d’accoler une boite robotisée à cette dernière.
Nous n’avons malheureusement pu tester ces versions éprouvées et fiabilisées sur la première Twingo. Il aurait été instructif de tester ces deux moteurs sur la Twingo 2, car ces derniers représenteront le cœur de gamme.
Toutefois, et c’est une première dans l’histoire de la Twingo, Renault a implanté un diesel. Cette offre « représentera seulement 20% des ventes », selon le constructeur. Issu de la Clio II et en place également sur la Logan et sur Kangoo, ce 1.5 dCi de 65 ch se révèle relativement agréable à l’usage. Notre journaliste Olivier Pagès qui a fait le déplacement en Slovénie nous donne son sentiment : « Avec son couple de 160 Nm à 1 900 tr/min, la Twingo est particulièrement adaptée à un usage citadin mais pas seulement puisque ce moteur lui permet de s’aventurer hors du tissu urbain assez aisément et même sur autoroute malgré une vitesse de pointe maximale de 160 km/h. Rien à redire concernant la consommation avec une moyenne mixte de 4,3 l/100 km.»
La seconde motorisation n’est autre que le fruit d’un downsizing. Un quatre cylindres 1.2 TCE de 100 ch. Tonique en bas, dès 3000 tr/min, grâce à son petit turbo à faible inertie, ce nouveau moteur emmène la Twingo 2 à plus de 180 km/h. En place sous le capot de la version GT, il ne nous a toutefois pas complètement séduit. Dans les tours, les limites sont vites atteintes et malgré un overboost temporaire de 5 ch et 6 Nm, on aurait aimé avoir un peu plus de punch sous la pédale. On se consolera avec des consommations quasiment similaires à la Twingo première du nom. Tout du moins pour les moteurs 1.2. Une belle prouesse compte tenu de la prise de poids (60 kg), certes contenue.
Comportement
Avec une base de Clio 2, le comportement de cette nouvelle Twingo n’a plus rien à voir avec celui de l’actuelle. Nettement plus précis et surtout plus efficace, la Twingo 2 accepte tous les types de conduite et la majorité des situations. L’apparition de barre anti-devers compense le roulis persistant sur l’ancienne génération. En revanche l’augmentation de l’empattement et la réduction de son diamètre de braquage joue sur son agilité en ville. Rappelons également que la direction assistée fait son apparition sur le second niveau d’équipement. Un comble pour une citadine. Sur le marché, la Twingo 2 prend l’ascendant sur la triplette C1/107/ Aygo et sur la Kia Picanto. Seule la C2 et la Panda résistent. La version GT bénéficie de réglages spécifiques des suspensions et de la direction. On regrette également l’absence d’ESP et d’antipatinage. Globalement, le bilan dynamique de la Twingo 2 est supérieur à sa devancière.
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