Le nouveau Sportage jouit d’une meilleure synthèse routière que son devancier. Le confort s’est nettement amélioré tant au niveau des suspensions que de l’insonorisation. Malheureusement, l’on reste en deçà des prestations proposées par le 3008 qui affiche ici sa suprématie. La filtration est exceptionnelle et les aspérités sont mieux absorbées que sur le Sportage. Il s’impose comme le modèle le plus adapté aux voyages.
Le Sportage peut compter sur une mécanique compétente (320 Nm) et discrète à l’image du 2.0 CRDi 136 ch (156 g de CO2/lm). Un niveau de puissance adapté au gabarit du véhicule. Une fois n’est pas coutume, privilégiez la boite automatique, plus agréable et fluide à utiliser. Les consommations relevées restent correctes avec une moyenne de 8l/100 km en boite mécanique. Le 3008 bénéficie pour sa part du 2.0 Hdi 150 ch. Un moteur reconnu pour son couple généreux et sa grande élasticité. Plus gourmand que son concurrent (9l/100 km) il affiche en revanche un meilleur bilan écologique (138 g de CO2/km).
Le Sportage se distingue toutefois en proposant une (vraie) transmission à quatre roues motrices avec blocage de différentiel central. Cela n’en fait pas un baroudeur pour autant, mais le Sportage peut se sortir de certaines situations délicates à l’inverse du 3008 qui propose l’Hybrid4. Une transmission traditionnelle épaulée par deux moteurs électriques disposés sur les roues arrière. Une version moins efficace en « offroad », facturée en moyenne 3000 € de plus.
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