Car les blasons français ont été les derniers à se résigner à quitter le sol iranien. Peugeot s'est replié en 2012 avec d'autant plus de regrets que l'Iran était son second débouché. Avec cette nouvelle donne, le lion va pouvoir mettre les bouchées doubles pour conquérir un espace où l'offre reste supérieur à la demande. Le taux d'équipement en Iran est inférieur à 100 voitures pour 1000 habitants alors que 30% des revenus des ménages iraniens passent dans l'automobile.
Cependant, il ne s'agit pas de se ruer tête baisée vers un nouvel Eldorado. "Nous accueillons favorablement l'orientation positive des discussions, c'est une condition essentielle pour construire notre avenir en Iran avec notre partenaire", a indiqué un porte-parole de PSA à l'AFP. Chez Renault on se contente de reconnaître que la République islamique représente un "marché stratégique".
En Iran, les 405 sont toujours d'actualité alors que la Logan est très prisée. Mais les Chinois ont aussi pris pied en Iran, faisant fi des sanctions internationales et des recommandations des Etats-Unis. Les Français ont cependant entretenu leurs réseaux et livré des pièces pour maintenir en vie leurs modèles. Avec succès, car les ventes se sont poursuivis. Le maillage des partenaires s'est patiemment constitué au fil des décennies tandis que des co-entreprises sont une réalité. Bref, « y'a plus qu'à », selon la formule consacrée.
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