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Lorsque l'on est précurseur d’une catégorie, il faut s’attendre à une réaction de la concurrence. Surtout lorsque le véhicule en question est un succès. Il aura fallu deux ans au Qashqai pour voir apparaître une concurrence frontale. Deux ans durant lesquels le modèle de Nissan aura séduit près de 200 000 clients en Europe. Mais aujourd’hui, un concurrent de choix débarque sur ce marché bâtard des crossovers.
Avec son physique si particulier, le 3008 a pris son temps. Le temps d’étudier les besoins de la clientèle et d’améliorer certains points qui font défaut au Qashqai. A commencer par la présentation. Le physique du 3008 est certes particulier, mais a le mérite de se démarquer. Le Qashqai joue quant à lui la carte de la sobriété, avec un côté baroudeur plus prononcé. Deux philosophies donc deux styles différents. Comme aiment le dirent les vieilles filles, il ne faut pas s’arrêter au physique.
Mais une fois le seuil de l’habitacle franchi, la différence est bien marquée. Le Qashqai prend ici un sérieux coup de vieux. La finition reste sérieuse, mais les plastiques sont peu avenants, l’aménagement moins ingénieux que sur le 3008 et le dessin pas très attirant. A l’inverse, c’est ici que tout se joue pour le 3008. Peugeot a osé, et ça paye ! Le crossover accueille un poste de pilotage entièrement inédit qui rappelle un cockpit d’avion. Le dessin de la console centrale, entièrement tournée vers le conducteur, a été pensé de façon ergonomique. Le dessin est original et la qualité un cran au dessus de Nissan. Dernier point : le conducteur dispose d’une meilleure visibilité et surtout d’une grande luminosité lorsqu’il investit dans le toit panoramique en verre, que propose également le Qashqai.
Sensiblement proches en termes dimensions (4,36 m pour le 3008 contre 4, 31 m pour le Qashqai), les deux modèles tiennent la corde en terme d’habitabilité. L’espace aux coudes, aux jambes et la garde au toit sont sensiblement proches, alors que le Qashqai est plus court. Et si vous vous sentez à l’étroit, sachez que le Qashqai se monnaye en version 7 places à 2000 € supplémentaires. Ce que ne propose pas le 3008.
En revanche, le 3008 propose des prestations beaucoup plus abouties que le Qashqai en terme de modularité et de chargement. A commencer par le plancher de coffre à trois positions. Un système manuel très astucieux qui permet de loger des objets fragiles (et lourds). Continuons par les dossiers arrière, escamotables depuis le coffre, qui offrent un espace de chargement entièrement plat, et ce d’une seule manipulation et pour terminer, évoquons la présence d’un hayon à double ouverture baptisé « Hobby ». Ce dernier facilite l’accès au coffre et peut supporter une charge de 200 kg. Toutes ces astuces pratiques au quotidien, le Qashqai ne les propose pas. Quant au volume de chargement, le 3008 fait mieux avec une variation de 512 à 1612 litres contre 410 à 1 513 l pour le Qashqai.
Positionnements différents :
Le Peugeot 3008 se positionne un cran au dessus du Qashqai en terme de tarifs. Comptez en moyenne 2000 € de différence. Avec une fourchette allant de 21 350 € à 31 700 € pour le 3008. Le Qashqai démarre à 19 850 €, avec la possibilité de disposer de 4 roues motrices. Un atout non négligeable face à la clientèle. Mais il faut préciser que la technologie, l’équipement et les prestations proposées par le 3008 sont supérieurs. On pense notamment au système d’affichage tête haute, au « Distance Alert », au DRC (contrôle d’assiette) et au Grip Control (contrôle de motricité).
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