La 308 berline commercialisée à la fin de l’été 2007 se présente comme une évolution douce de la 307 dont elle reprend la plateforme. La 308 SW suit la même voie. Elle adopte la base de la récente berline sochalienne et reprend le concept de la 307 SW en l’améliorant ici et là. L’exemple le plus marquant de cette politique tient dans le toit panoramique en verre. Toujours fixe, sa surface s’accroît de 27 % pour atteindre 1,68 m2 en allant au delà des places arrière (de 2e rang), ce qui en fait un des plus vaste de la production mondiale. Concept qui tente d’allier le comportement et le plaisir de conduite d’une berline au sens pratique d’un break mâtiné de monospace (grâce à une hauteur légèrement supérieure à la moyenne des berlines et breaks de moyen gabarit, aux sièges individuels, à une luminosité à bord remarquable, …). Donc toujours pas de lutte fratricide entre Citroën et Peugeot en vue pour l’instant, au premier les vrais monospaces compacts Picasso, et pour la marque au Lion, une 308 SW bien dans la lignée de son prédécesseur. Le statut quo ne durera pas très longtemps puisque un monospace 308 est programmé pour 2010.

Contrairement à la 307 qui se dédoublait en version break à toit en tôle avec une classique banquette à l’arrière et en SW à toit panoramique et sièges individuels sur deux ou trois rangées, l’appellation 308 SW englobe les deux variantes, avec une finition de base qui correspond à l’ancien break et les trois autres qui reprend les atouts de la 307 SW. C’est bien une 308 SW à l’équipement étoffé dont nous avons pris le volant pour cet essai.