Il fut un temps ou les défauts des voitures sportives n'avaient rien de rédhibitoire et faisaient partie intégrante de leurs personnalités. Chaque auto avait les siens, et plus que jamais la décision finale d'achat était probablement plus dictée par la passion que par la raison.

Aujourd'hui l'ensemble des supercars atteignent un niveau de prestations exceptionnel, mais cela ne fut pas toujours le cas. Il suffit de prendre la Lamborghini Diablo comme exemple, avec elle tout n'était pas rose. Elle souffrait notamment de certains problèmes de fiabilité entrainant des coûts d'entretien et de roulage relativement élevés. Mais lorsque l'auto était en pleine possession de ses moyens.... elle souffrait de commandes extrêmement lourdes, d'un comportement difficile à cerner et d'un sous-virage chronique dans les virages serrés démoralisant.

Dans ces conditions difficile d'imaginer que l'on puisse prendre du plaisir avec une telle auto, et pourtant la Diablo va bien au delà de tout ça avec en premier lieu le plaisir de pouvoir rouler avec un V12 de 482 chevaux distillant une sonorité à réveiller les morts. Des performances en rapport. Et surtout une ligne à couper le souffle. En fin de compte le reste n'a que bien peu d'importance...