Après la version originale en décembre 99 vint en juin 2001 la phase II de la Clio RS 2.0 16V, un peu mieux équipée, plus lourde d'une cinquantaine de kilos surtout en raison d'une coque renforcée pour raison de sécurité passive accrue. A l'été 2002, la pure et dure version "Jean Ragnotti" s'allégeait de 80 kg et de 2 150 € par rapport à cette RS II, renouant avec les performances de la première. La nouvelle RS conserve le niveau d'équipement de sa devancière, incluant essuie-glace arrière, insonorisants, surtapis, banquette fractionnable, bac sous le siège passager, phares au xénon, airbags latéraux, ESP, ABS et climatisation. Autant d'éléments qui faisaient défaut à la Ragnotti. En fait, la nouvelle RS ne retient de la cure d'amaigrissement de la JR que la suppression de la roue de secours (remplacée par deux bombes anti-crevaison) qui permettent un gain de 16 kg (et l'implantation des deux gros silencieux), repris en partie par les diverses modifications de la ligne d'échappement et du châssis.
Tout cela pour constater que la dernière Clio RS avoue quelques kilos de moins sur la bascule que la 206 RC et propose un équipement de série très comparable. Pas moyen de les différencier nettement non plus côté budget. La petite Peugeot est un peu moins chère à l'achat, mais la Renault consomme généralement entre 0,3 et 0,5 litres de moins. En tourisme rapide, la Clio RS se contente de 10 à 11 litres. A l'attaque, il faut compter entre 13 et 14 litres (15 pour la RC). La consommation extra-urbaine CEE de 8,1 litres, identique à la précédente version, semble réaliste en conduite calme.
Pour clore cet essai, il faut en passer par deux ou trois défauts récurrents de la RS. Les sièges (toujours cuir/Alcantara perforé en série) conservent la forme des précédents et offrent un très bon maintien latéral. En revanche, le soutien du haut du dos est insuffisant dans la mesure où le volant est implanté trop horizontalement comme sur une Clio de base (à moins de l'abaisser au maximum, auquel cas où on l'a sur les genoux) et sans réglage en profondeur. La position du conduite est simplement acceptable, le conducteur assis un peu haut malgré le réglage du siège, comme sur la RC. La banquette arrière est homologuée pour 3 personnes (contrairement à la JR et à la 206 RC). Elle reste quasiment plate, bien moins accueillante que les deux demi-baquets de la RC. Dans les deux cas, pour des enfants de moins de 1,50 m. Si cela ne suffit pas, il faut délaisser ces petites teignes pour lorgner sur le segment des compactes où l'on trouve quelques sportives pas mal non plus.
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