Interrogé par nos confrères de Car, le patron de la R&D du constructeur italien a accepté de détailler les axes de travail actuels des ingénieurs de la marque.

Il a justifié l'emploi de la transmission intégrale pour des autos qui dépassent désormais toutes 600 ch simplement pour leur permettre de « rester sur la route ». Par contre, il a également précisé que des modèles exclusifs du type Gallardo Balboni, pure propulsion, sont déjà programmés, Lamborghini n'ayant de toutes façons pas le choix de faire autrement avec ses seuls deux modèles en rayon.


Sur la question de la motorisation et de sa suralimentation obligée pour respecter les normes, Reggiani qui a passé 8 ans chez Bugatti et 5 chez Maserati explique que cela viendra mais pas tout de suite. Il affirme que l'atmosphérique est encore ce qu'il y a de mieux à ce jour pour leurs autos et que les clients sont demandeurs.

« Mais si nous sommes obligés de nous adapter à la législation et de réagir par exemple à une taxation des grosses sportives en Extrême-Orient , alors oui, nous saurons le faire, nous adopterons des moteurs turbo si nous y sommes contraints. Mais je ne vois pas ça venir avant au moins 4 ans. »


Concernant les hybrides, Reggiani n'a pas éludé la question et laissé entendre que cette technologie vue pour la première fois sur le concept Asterion n'avait pour l'instant pas d'avenir chez Lamborghini.

« Nous sommes loin d'une Lamborghini hybride actuellement. C'est une technologie plus facile à utiliser avec une berline ou un SUV. »

Ce qui semble vouloir dire que le feu vert pour le Lamborghini Urus n'est toujours pas allumé.