Quel est le véritable niveau de Ferrari ?

En perdition à Singapour, Ferrari était en mesure de disputer la victoire à Jenson Button à Suzuka. Stefano Domenicali pense que la F150 Italia est proche des autres top teams et semble très confiant pour 2012.

Ferrari était promise à une fin de saison difficile, l’écurie de Maranello ayant choisi de porter tous ses efforts sur la future monoplace après la pause estivale suite aux déceptions du nouveau package aérodynamique. Après un Grand Prix de Singapour décevant pour l’équipe italienne, le Cheval cabré a retrouvé ses couleurs à Suzuka en disputant la victoire avec McLaren, alors que Fernando Alonso n’espérait qu’un podium en arrivant au Japon.

La prestation des pilotes Ferrari n’a pas laissé de marbre Stefano Domenicali, qui revoit son jugement vis-à-vis à des performances de la F150 Italia. « J’ai été impressionné que nous soyons si proches de la première place, nous ne nous attendions pas à être aussi compétitifs », reconnaît le directeur de l’écurie italienne. « Nous avons compris les effets des pneus, qui change selon les circuits et les surfaces, et les effets du diffuseur arrière, qui touche l’aérodynamisme. Ce sera vraiment utile pour l’année prochaine car nous n’avons plus amélioré la voiture depuis la Hongrie. »

Si McLaren et Red Bull poursuivent le développement de leur monoplace jusqu’à la fin de la saison, Ferrari préfère repartir d’une nouvelle base plus agressive en 2012. Mais le résultat décroché au Japon avec la F150 Italia semble montrer une marge de progression appréciable au sein de l’équipe. « Les évolutions apportées en Belgique et en Italie étaient en réalité des régressions », ajoute le Stefano Domenicali. « Nous avons été en mesure d’être proche du vainqueur avec la voiture de la Hongrie alors que McLaren et Red Bull apportent de nouveaux éléments. Si ce résultat peut surprendre, c’est en tout cas une bonne base pour nous, qui signifie que nous ne sommes pas trop à la traîne. »

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