C'était le 28 novembre dernier. Le directeur commercial de 48 ans brûlait le bitume de l'A11 et jouait les missiles sol-sol dans le département du Maine et Loire. Mais même à 23h07, les forces de l'ordre sont vigilantes et elles ont pris dans leur radar cette voiture lancée à 239 km/h. Identifié, l'homme canon était promis au boulet au pied en passant devant le tribunal de police. Mais au final, il en est sorti libre comme l'air et sans la moindre sanction.
Comment ? Selon Ouest France qui relaie l'information, les pandores se trouvaient dans l’autre sens de circulation et n’avaient donc pas été en mesure de rattraper le contrevenant. Pour le confondre, ils ont eu recours aux enregistrements de la société autoroutière Vinci saisie sur réquisition. Mais celle-ci n'avait pas reçu l’autorisation préalable du parquet d’Angers. Un oubli relevé par l'avocat, un vice de procédure qui a éteint toutes les poursuites. Veni vidi vici... ou plus exactement ici, Vinci.
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