Du fait de ces charges exceptionnelles, le résultat d'exploitation du constructeur français sur les six premiers mois de l'année est dans le rouge avec une perte de 249 millions d'euros contre un bénéfice de 519 millions l'an passé. Cette perte d'exploitation est due principalement à trois événements.
Le premier concerne l'Iran et « une situation de fait d'interruption de l'activité dans ce pays » suite au durcissement des sanctions internationales, déclare le directeur financier, Dominique Thormann. Renault a du passer une provision de 512 millions d'euros qui correspond à ses avoirs financiers bloqués en Iran. Le constructeur français a également subi 227 millions d'euros de dépréciations liées notamment à la faillite de son partenaire israélien dans le véhicule électrique Better Place, ainsi qu'à 173 millions « de charge de restructuration liée notamment à l'accord de compétitivité signé en France ». Renault a néanmoins bénéficié de 749 millions de contribution de ses partenaires (principalement Nissan).
Cependant, son chiffre d'affaires est en progression : + 2,36 % à 20,44 milliards d'euros. Malgré un « environnement plus difficile que prévu, particulièrement en France », Renault confirme ses objectifs annuels, c'est-à-dire une hausse de ses ventes mondiales, une marge opérationnelle et un flux de trésorerie opérationnel positifs pour sa branche automobile, « sous réserve qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration des conditions de marché ».
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