Rolls Royce se targuait récemment d'encourager (avec reussite) la nidification sur les toitures 'vertes' de son siège. Aujourd'hui elle se félicite de faire des économies. Pas d'échelle, ni de main d'oeuvre, non, des économies d'eau. Y'a t'il si peu à dire sur les autos ?
Donc, Rolls Royce a la délicatesse de nous quantifier concrètement la somme de ses économies. 11.000 litres d'eau par jour ont été sauvegardés, c'est l'équivalent de ce que peut rejeter un tuyau d'arrosage ouvert durant 106 h. C'est aussi 212.000 tasses de thé !
Pratiquement, les améliorations ont essentiellement porté sur le batiment Peinture. Un minuteur nouvellement installé permet de donner la bonne quantité d'eau au système de refroidissement et de ventilation des cabines de peintures.
Les peintures à base d'eau utilisées pour peindre les autos avait pour effet de condenser. L'humidité ambiante est désormais récupérée et réinsérée dans le circuit.
La cabine de test d'étanchéité des autos fonctionne maintenant en circuit fermé avec recyclage constant.
Les chasses d'eaux des batiments ont été modifiées pour ne laisser perdre qu'un minimun d'eau. Elles sont équipées d'un système à infrarouge qui coupe la chasse d'eau lorsque son "office a été rendu".
Ian Robertson, la patron, est absolument étonné du résultat: "C'est impressionant comment quelques changements mineurs dans nos procédures peuvent donner d'aussi grands résultats. Nous continuons à travailler sur des améliorations au siège de Goodwood et chacun est encourgé à donner des idées."
A l'extérieur, Rolls Royce oeuvre déjà pour l'environnement et la sauvegarde de l'eau. Un étang artificiel a été créé. Il recueille les eaux de drainage qui sont filtrées et purifiées avant d'alimenter les systèmes de climatisation des batiments. Et lorsque le lac atteint un certain niveau, les eaux nettoyées des résidus d'hydrocarbures et d'autres polluants sont renvoyées dans les nappes phréatiques originelles.
L'écologie, ça n'est pas que dans les voitures. Rolls Royce nous démontre aujourd'hui que faire des "autos vertes" n'est pas suffisant. La "greenattitude" doit aussi s'exercer sur les infrastructures.
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