Il y avait du beau monde en ce vendredi 17 octobre 2008 au Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du développement durable et de l’Aménagement du Territoire, situé dans l’Arche de la Défense. Aux côtés de Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière qui présidait cette réunion organisée en partenariat avec le Conseil européen de la sécurité des transports (ETSC), se rassemblaient notamment Bernard Pottier, président de la Prévention Routière, Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la Violence Routière, Antonio Avenoso, directeur exécutif d’ETSC, le lieutenant-colonel Yann Trehin, de la direction générale de la gendarmerie nationale et Claude Got, professeur honoraire de la Faculté de médecine de Paris Ouest. Face à cette assemblée de sages, l’auditoire était aussi composé de spécialistes d’origine diverses et variées, de la INRETS à l’INRS en passant par la RATP, la DDE et l’UNOSTRA.
Cette matinée de réflexion avait comme but affiché de trouver dans quel domaine il était possible de faire des progrès afin de parvenir aux objectifs drastiques qu’a imposé Nicolas Sarkozy. En effet, en décembre dernier, le président de la République a décrété qu’il faudrait diminuer le nombre de personnes tuées sur les routes françaises à moins de 3000 par an d’ici 2012. Sachant qu’en 2007, le nombre de morts a baissé de seulement 2% par rapport à 2006, passant de 4709 décès à 4615, il faudra donc atteindre une baisse de 35% d’ici 5 ans.
Un seul mot d’ordre donc : rivaliser d’imagination, pour le meilleur comme pour le pire.
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