Simon Pagenaud fait partie des quelques rares jeunes pilotes français qui ont choisi de faire carrière aux Etats-Unis. L’an passé, il a réalisé une bonne première saison en ChampCar. La fusion du championnat, durant l’hiver, avec l’IRL IndyCar, a laissé plusieurs pilotes sur le carreau. Simon Pagenaud a lui pu rebondir. Voyons cela.
Caradisiac : Simon, comment s’est passée votre intersaison ?
Simon Pagenaud : J’ai toujours eu face à moi plusieurs possibilités. Et donc des choix à effectuer. Au début, j’étais reparti pour poursuivre en ChampCar. J’ai également eu des opportunités pour faire de l’IndyCar. Mais jamais dans une situation me permettant de remporter des courses.
Caradisiac : Etes-vous confiant dans l’avenir de l’IndyCar ?
S. P. : Dans l’immédiat, il ne me paraît pas évident. Il va falloir un peu de temps avant que la monoplace reprenne son essor aux Etats-Unis.
Caradisiac : C’est la raison qui vous a poussé vers l’endurance (durant l’intersaison, Simon Pagenaud avait roulé en test pour Creation, ndrl) ?
S. P. : Disons que l’endurance est une catégorie vers laquelle les constructeurs se dirigent actuellement. J’ai été très agréablement surpris par mon test avec Creation. En fait, les prototypes sont juste des monoplaces carénées. Ils ont beaucoup de grip, sont puissants. La course d’équipe est aussi un aspect qui m’attirait.
Caradisiac : On vous a également vu tester la nouvelle monoplace de World Series by Renault cet hiver. Comment l’opportunité s’est-elle présentée ?
S. P. : J’ai conservé de très bons rapports avec les gens de chez Renault Sport. Ils suivent aujourd’hui encore ma carrière. J’ai saisi leur proposition de test sans hésiter ; elle me permettait de rouler dans une voiture très performante.
Suite de l’interview, où il est question du nouveau challenge de Simon Pagenaud, ici.
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