En essence comme en diesel, Audi propose des motorisations toutes exemptées de malus écologique. Nous avons profité de cet essai pour tester le tout nouveau 1.4 TFSI COD (Cylindres à la demande), implanté pour la première fois sous le capot de l’A3. Déclinaison 4 cylindres, du V8 de l’Audi S8, ce moteur à essence, à injection directe et suralimentés est capable de désactiver deux de ses cylindres lorsque la demande en puissance est moins importante. En ville ou dans les bouchons par exemple. Ce qui autorise une économie de carburant d’environs 20 % selon Audi.
À l’usage ce petit bloc est un régal. Discret et souple en bas, il s’avère tonique et beaucoup plus performant que son petit frère le 1.4 TFSI de 122 ch, lorsqu’il est sollicité. Le couple maxi 250 Nm est distribué de façon linéaire aux deux roues avant, sans renvoi dans la direction. La motricité est optimale, tout comme l’agrément de ce moteur aussi généreux que sobre. Notre essai musclé sur routes de montagne nous aura coûté un peu plus de 8 l/100 km (relevée à l’ordinateur de bord). Ce qui laisse présager un petit 6 l/100 km en usage classique. Un ratio très bon au regard de prestations délivrées. Les rejets, eux, plafonnent à 111 g de CO2/km. Quant au fameux passage de deux à quatre cylindres, il est quasiment transparent. La boîte à double embrayage S-Tronic (option à 2 070 €) porte ce brillant moteur au Zénith de ses performances avec des passages rapides et fluides. Ainsi le conducteur dispose de ressources à tous les régimes.
Aux côtés de ce petit bijou technologique, le 1.2 TFSi 105 ch s’occupe d’ouvrir les enchères sur la carburation essence. Coiffé par le TFSI 180 ch, qui peut bénéficier de la transmission Quattro. En diesel, le TDI 105 ch ouvre le bal, suivi par le 2.0 TDI décliné en 150 ch et 184 ch. Une offre variée qui change facilement la physionomie de cette nouvelle A3.
Le châssis Sport, l’Audi Drive Select (finition Ambition) et la nouvelle architecture (empattement allongé) de l’allemande travaillent de concert pour garantir une tenue de route brillante. Moins ludique et agile qu’une BMW série 1, la nouvelle A3 se veut rassurante et rigoureuse sur le bitume. Mais surtout beaucoup plus confortable qu’auparavant. Les ingénieurs ont apporté un soin tout particulier au calibrage de l’amortissement. Le constat fut flagrant sur notre modèle d’essai (1.4 TFSI 140 CH cod Ambition) chaussé en 18 pouces. L’insonorisation, elle, fait partie des meilleures de la catégorie.
L’Audi Drive Select qui agit sur la direction et la réponse du moteur donne un soupçon de vitalité ou de confort selon la configuration requise. Sérieuse, sans être lisse, l’A3 reste un véhicule homogène et désormais confortable. Plusieurs déclinaisons suivront en 2012 dont un hybride rechargeable et la rageuse RS3.
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