Comme sur tous les modèles Cadillac, seuls des moteurs essence sont disponibles. Ici, il s’agit du V6 3.6 développant 318 ch et un couple de 360 Nm à 2 400 tr/min, qui a gagné une quarantaine de chevaux à l’occasion de cette remise à niveau. Même si ces valeurs sont plutôt élevées, elles représentent ici le minimum vital car ce SRX pèse tout de même deux tonnes. C’est d’ailleurs impossible à oublier tant il manque d’agilité. La lourdeur est flagrante dans toutes les situations. Lors du freinage où il nécessaire d’anticiper, dans les virages où le SRX manifeste de très nombreux mouvements de caisse mais aussi lors des phases d’accélération qui sont longues et peu incisives en raison de la boîte automatique à 6 rapports, pas exempte de défauts (lenteur et passages de rapports). Vous l’aurez compris, on est très loin de la rigueur d’un BMW X5 ou d’un Mercedes ML par exemple. Ce SRX ne s’apprécie nullement en conduite dynamique mais plutôt à allure coulée. Dans ces conditions, il offre un comportement plus satisfaisant avec un bon confort, une souplesse agréable et un silence de fonctionnement qui invite au voyage. Toutefois, ces quelques qualités n’arrivent pas à compenser les défauts précédemment cités, d’autant plus que le SRX souffre d’une consommation élevée. Ainsi, sur notre essai, nous avons enregistré une moyenne supérieure à 15 l/100 km à laquelle il faut ajouter le malus de 6 000 €, dû à des rejets de CO2 de 268 g. De quoi calmer beaucoup d’ardeur.
2. Sur la route : pachydermique
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