A son lancement, l’A3 Sportback sera disponible avec 7 motorisations : 4 essence, 1.4 TFSI 122 ch, 1.8 TFSI bi-injection 180 ch mais aussi le 1.2 TFSI 105 ch et le 1.4 TFSI 140 ch avec cylinder on demand, une technologie déjà vue sur les V8 de la marque mais également sur certains modèles plus populaires du groupe comme les dernières Golf ou la Polo BlueGT ; 3 diesels : le 1.6 TDI 105, le 2.0 TDI 150 ch et une nouvelle déclinaison forte de 184 ch.
Pour cet essai, nous avons pris en main l’entrée de gamme diesel à savoir le TDI 105 ch, un moteur bien connu. Même si ce n’est pas la motorisation qui correspond le mieux aux notions de performances et de technologie chères à Audi, il devrait tout de même séduire beaucoup de clients. S’il se montre relativement sonore, notamment au ralenti, ce moteur remplit pleinement sa tâche. Avec son couple de 250 Nm disponible dès 1 700 tr/min, les relances ne sont pas canon mais largement suffisantes pour un usage quotidien, d’autant plus qu’Audi a particulièrement travaillé sur la réduction du poids de son Audi A3 qui pèse moins que l’ancienne génération. Par exemple, 90 kg de moins pour la 1.4 TFSI 122 ch suite à un usage massif d’aluminium sur la carrosserie ou le moteur. Plaisant à mener, il n’a jamais été pris en défaut, même sur les routes montagneuses de l’arrière-pays niçois où il faut être conscient que les reprises sont loin d’être très toniques. Pour compenser cela, il faut jouer de l’accélérateur et donc pénaliser la consommation. Ainsi, sur notre parcours, nous avons relevé une moyenne avoisinant les 7 l/100 km.
Au niveau du comportement, cette Sportback peut compter sur l’Audi Drive Select qui permet au conducteur de paramétrer son véhicule selon son bon vouloir (efficiency, sport, automatique, confort ou individual). Suivant le mode sélectionné, la voiture réagit différemment. Cela se ressent au niveau de la direction, de la réponse à l’accélérateur mais aussi des suspensions. Quelle que soit la configuration choisie, l’A3 distille un bon confort et une grande précision de conduite. La direction est bien calibrée (un peu moins consistante que celle de la Série 1) mais le compromis confort/efficacité est des plus convaincants. Enfin, bon point concernant l’ergonomie du levier de vitesses particulièrement agréable qui commande une boîte de vitesses précise et bien guidée.
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