Avouons-le de suite, ce n’est pas avec ces moteurs d’accès à la gamme diesel que nos deux concurrentes du jour sont les plus amusantes à conduire. Avec une puissance de 90 ch et 230 Nm de couple, ces motorisations sont loin d’être des foudres de guerre mais elles font leur travail en permettant de se déplacer au quotidien et même de partir en voyage. Toutefois, il faudra se montrer patient pour les reprises et prévoyant pour les dépassements en n’hésitant pas à tomber un rapport pour gagner en tonus. À ce jeu, la cure d’amincissement entreprise par Peugeot sur la 308 (- 140 kg env par rapport à la précédente génération) porte ses fruits et le HDi 90 ch semble être plus pêchu que son équivalent allemand. Les 110 kg supplémentaires de la Golf se ressentent à la conduite. Les chiffres officiels vont dans ce sens avec un 0 à 100 km/h abattu en 11,3 s alors que la Golf demande pour sa part 11,9 secondes. Un gain que l’on retrouve également au niveau de la consommation mixte avec une moyenne favorable à la française (4,4 l contre 4,6 l).
Sur la route, la 308, plus légère donc plus agile, semble plus dynamique. Une impression renforcée par le petit volant qui donne l’impression de faire corps avec la route mais aussi par le compte-tours qui va de droite à gauche, en référence à certaines marques britanniques comme Aston Martin. Ce dynamisme n’a pas de répercussion sur le confort, bien au contraire, la 308 est un modèle du genre. La française est ainsi beaucoup plus accueillante que l’allemande avec un amortissement proche de la perfection alors que la berline de Volkswagen est plus ferme. La 308 confirme l’expertise des ingénieurs de la marque en matière de compromis confort/efficacité.
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