Lors de la première prise en mains que nous avions effectuée au mois de juin dernier, nous avions pu nous rendre compte des progrès accomplis. Ils se confirment aujourd’hui. La Corsa bénéficiant d’un nouveau châssis avec des trains avant et arrière repensés, on ressent le travail qui a été effectué dès les premiers tours de roues. Tout d’abord au niveau de la direction. Cette dernière, désormais électrique, aussi à l’aise en ville que sur route, est précise et informative, ce qui change radicalement de l’ancienne, même si nous aurions aimé un peu plus de consistance. Tous les modèles d’essai étaient pourvus de la suspension sport et donc de jantes 17 pouces, un mariage séduisant sur le plan esthétique mais qui se révèle inconfortable. Ainsi, la moindre saignée se fait sentir durement et est aussi synonyme de trépidation des suspensions. Les versions Confort ne devraient pas être affublées de ces défauts. Toutefois, il faut reconnaître que les mouvements de caisse sont particulièrement bien maîtrisés, tout en ne grevant pas le côté dynamique de l’auto, qui progresse également par rapport à la précédente.
Si le comportement s’est énormément amélioré, il en est de même des moteurs, qui répondent tous aux normes Euro6. En diesel, deux grands classiques avec les 1.3 CTDi 75 et 95 ch. En essence, on trouve les 1.2 70 ch, 1.4 90 ch (qui devrait représente la majorité des ventes), le 1.4 Turbo 100 ch et surtout un tout nouveau bloc : le 1.0 Ecotec de 115 ch inauguré sur l’Opel Adam Rock récemment. Contrairement à d’autres 3 cylindres, ce moteur est particulièrement agréable. Grâce au recours à un arbre d’équilibrage, les vibrations et la sonorité sont si parfaitement contenues que l’on ne demande s’il s’agit bel et bien d’un trois cylindres. Docile en usage urbain en naviguant relativement aisément aux environs de 1 500 tr/min sur le 6e rapport sans trop de vibrations, il ne démérite pas non plus hors des agglomérations grâce à ses 170 Nm de couple disponible entre 1 800 et 5 000 tr/min. Energique, il souffre toutefois de reprises un peu faibles sous les 3 000 tr/min, sans pour autant annihiler son côté dynamique. Incontestablement, il est avec le Ford 1.0 Ecoboost l’un des meilleurs de la catégorie, d’autant qu’il est parfaitement secondé par la nouvelle boîte de vitesses à 6 rapports précise et parfaitement guidée. On est à mille lieux de l’ancienne, floue et peu plaisante.
Au final, la Corsa progresse énormément dans tous les domaines et surtout sur le plan dynamique. Elle compense ainsi son retard sans toutefois arriver à égaler les références de la catégorie que sont par exemple une Peugeot 208 ou une Renault Clio. Toutefois, elle recolle clairement au wagon de la concurrence et redevient ainsi crédible.
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