Baleno break 1.6 GLX - Cote Caradisiac : 49 000 francs, à 56 000 km.
Aussi long que le break 306, celui dérivé de la berline Baleno propose un volume de chargement moindre et une habitabilité aux places arrière à peine supérieure. La largeur de charge disponible entre les passages de roues (93 cm) est la plus faible parmi les quatorze breaks compacts disponibles sur le marché, au millésime 1999. La banquette fractionnée et facilement manœuvrable, le hayon large et la hauteur de seuil acceptable (58 cm) en font un véhicule pratique. L'équipement devient complet avec les Air-Bag, l'ABS et la climatisation (optionnels en 1999). Les bons sièges et la position de conduite idéale laissent augurer un confort appréciable.
Un niveau sonore trop élevé
Hélas ! le niveau sonore élevé, les suspensions fermes et trépidantes ternissent nettement le tableau. La Baleno break s'en sort mieux en tenue de route, malgré une sensibilité certaine à la charge. Le train avant avoue rapidement ses limites sur le mouillé, où il a du mal à faire passer la cavalerie. Pourtant, le 1.6 litre à 16 soupapes ne se distingue guère par un couple colossal (127 Nm, à 3 000 tr/mn). Ce moteur vif procure un certain plaisir de conduite et consomme modérément, même s'il faut souvent rétrograder en 4e, le dernier rapport étant franchement trop long, sans doute pour amoindrir les décibels du moteur à vitesse constante sur autoroute. La version Diesel, apparue tardivement, s'avère encore plus bruyante : la Baleno n'a pas été conçue pour une telle motorisation au départ. Elle emprunte le fameux XU de PSA à injection indirecte, avec turbo mais sans refroidissement d'air, dont les 75 ch ont bien du mal à mouvoir le break en charge.
Le bilan apparaît a priori assez proche de la Lantra break. Cependant, la japonaise profite d'une meilleure fiabilité, justifiant une décote un peu moins forte. La Baleno reste aussi rare sur le marché que la coréenne.
Caractéristiques
Baleno à moteur 1 590 cm3, 99 ch à 6 000 tr/mn ; performances : 173 km/h ; 400 m DA en 18,3 secondes ; degré de finition unique GLX ; direction assistée en série. Consommations selon normes (urbaine/extra-urbaine/mixte), en litres, aux 100 km : 9,4/6,3/7,4 ; moyenne réelle estimée : 8,9 l/100 km.
La Baleno break en bref
5 portes ; transmission : aux roues avant ; 5 vitesses ; longueur : 4,34 m ; coffre de 379 à 1 377 litres. Commercialisée en octobre 1996, léger restyling à l'automne 1998, motorisation 1.9 TD en janvier 1999.
Qualités :
volume de chargement correct, bonnes performances, équipement décent, sièges et position de conduite.
Défauts :
transmission longue, moteur bruyant, suspension inconfortable, comportement dégradé en charge, motricité défaillante, largeur de chargement.
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