Boîte manuelle 6 rapports, pare brise incliné à 66° (énorme pour un SUV !) zone rouge haut perchée avec compteurs tout aussi rouges, Cx de 0.34, le CX-7 ne fait pas qu’emprunter le moteur de la Mazda 3 MPS (260 ch), il en a pris les gênes ! …
Sa dénomination nous met déjà l’eau à la bouche, le X de CX-7 désignant le côté sport, comme dans RX8 ! A l’usage, cela se confirme rapidement. C’est simple, on a quasiment la même sensation de puissance qu’au volant de la Mazda 3 MPS, alors que le SUV pèse 1700 Kg ! Il faut dire que le couple énorme (380 Nm à 3000 tours) est bien efficace et trouve parfaitement sa place ici. Le seul problème pourrait être de s’arrêter, car passé les 4000 tours, le moteur réclame la zone rouge ! C’est à ce moment que l’on peut juger des capacités du châssis du SUV. Il faut savoir que par rapport au modèle américain, celui-ci reçoit des renforts afin d’avoir une meilleure tenue de route. Pas de souci cependant pour le confort, on y est très à l’aise, du moins tant que l’on n’adopte pas une cadence élevée ! Aucun souci pour les dépassements donc, de plus, la transmission à 4 roues motrices rend la conduite sûre, même sous pluie battante !
Après l’avoir testé sur routes départementales, nationales et autoroutes, il apparaît évident que le côté sportif du CX-7 est prépondérant. La puissance efface sans peine les 1700 Kg de l’engin. Le châssis est parfaitement contrôlé, et le freinage se montre efficace. Maintenant, inutile de jouer les ballerines sur petites routes, le gabarit n’est pas fait pour. En fait, ce n’est qu’en ville où ce SUV se montrera moins agréable, la boîte automatique aurait due être proposée en option pour toucher un plus large public. Mais là encore, le SUV de Mazda est porté vers la conduite « agressive ». Quoi qu’il en soit, le constructeur nippon a délibérément fait le choix du sport, et c’est un très gros atout pour son SUV.
Le moteur très pêchu dès les premiers tours développe assez de puissance sans avoir à taper dans la zone rouge pour s’insérer ou dépasser efficacement. Le choix de Mazda de l’en équiper est donc fort logique, il prend d’ailleurs la place du plus puissant parmi ses concurrents directs. Revers de la médaille, vous descendrez rarement sous les 10 litres/100 km en conduite mixte, un petit frein au plaisir, surtout au prix de l’essence.
Comme de nombreux autres SUV du marché, le Mazda CX-7 peut s’aventurer hors du bitume. Pas de franchissement mais une escapade sur des chemins ne lui fait pas peur. Le CX-7 possède, en effet, un répartiteur de couple qui peut transmettre plus de 50% de la puissance aux roues arrière, idéal pour se sortir d’un bourbier, mais ce n’est pas le lieu de prédilection du CX-7.
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