A mi parcours de cette deuxième étape, les deux faits marquants sont, d'une part, l'abandon de Solberg, trahi par le moteur de sa Subaru, et la chevauchée fantastique de Sordo qui revient à un peu plus de vingt secondes de son leader Sebastien Loeb.
Les deux spéciales du matin ont été la propriété de Kopecky puis de l'Espagnol qui adopte un rythme que l'Alsacien reconnaît franchement ne pas pouvoir suivre. Prudent et jouant le championnat, il essaie de donner le change, tout au plus, mais ça ne semble pas suffire. C'est dire la maîtrise de Sordo sur ce parcours piége.
En deux spéciales, il a repris plus de quinze secondes à Loeb. Pas moins ! Un casse tête à l'horizon pour le manager de Kronos Marc Van Dalen, qui doit penser que dès le week-end prochain, c'est le rallye de Finlande, et qu'il serait donc mal venu d'avoir une grosse partie de mécanique à faire avant de s'y rendre, à cause d'une lutte fratricide qui aurait mal tourné.
D'autant plus que les deux Xsara dominent la course sans partage. Alors que l'équipe Subaru avait promis une rédemption, elle est restée aux enfers, le moteur de Solberg que l'on avait annoncé évolué ayant rendu l'âme dès la première spéciale de la journée. Maigre consolation pour Prodrive, Sarrazin semble enfin dans un bon rythme et vient de passer son équipier Atkinson pour la huitième position, synonyme d'entrée dans les points.
Quant à Grönholm, il n'arrive pas à rejoindre l'autre Citroën de Gardemeister. Il dit déjà rouler sans espoir en attendant son épreuve nationale. Ambiance !
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