Les résultats financiers présentés par les constructeurs automobiles sont encourageants, la bourse en général donne des signes peu alarmants et s’offre même parfois quelques embellies. Si, de ce côté-ci de l’Atlantique, l’emploi est en berne, chez l’Oncle Sam, on s’estime proche du plein-emploi et les jobs sont légion. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas le taux de défaut sur les prêts automobiles.
À peine deux mois après avoir officiellement commencé à tester les nouveaux mobiles-mobiles dans l'Eure, le ministère de l'Intérieur lance le premier marché ayant pour objet la privatisation de leur conduite. Ça commence ainsi en Normandie, mais d'autres appels d'offres devraient bientôt suivre.
Radars : les premiers PV pour "non dénonciation" sont arrivés et seraient "illégaux" !
, mis à jour 39
On les attendait, ils viennent d'arriver… Mais les premiers PV dressés pour sanctionner la "non désignation" des salariés par les patrons, une mesure entrée en vigueur au 1er janvier dernier, sont apparemment entachés de multiples nullités. Il s'agit d'un "pur scandale !", dénonce carrément l'avocate Caroline Tichit, qui nous livre ses premières réflexions. Voici en exclusivité à quoi ressemblent ces nouvelles contraventions !
C’est le symbole d’un écart conséquent entre deux mondes qui font débat : celui de la finance et de l’économie réelle. Pour le coup c'est un choc électrique. Tesla nous éclaire en effet sur ce courant si particulier qu’il est réservé à des initiés branchés. Ainsi, aux États-Unis, Tesla est carrément devenu le deuxième constructeur automobile. Avec ses moins de 100 000 voitures produites par an, la marque pousse Ford et les six millions de véhicules sortis de ses usines. Mais en bourse, on raisonne différemment.
En 2016, les constructeurs automobiles ont investi 3 fois moins dans leur outil de production qu'en 2015, qui fut une année record. Par manque de moyens ? Pas foncièrement. C'est plutôt la recherche et le développement, en un mot l'innovation, qui siphonne les capacités d'investissement.
Ce matin, Michel Sapin, ministre des Finances, était présent à la télévision pour parler de la situation de Renault et de la possible revente de parts de l'Etat dans un avenir proche. Le ministre a confirmé que la récente montée au capital du gouvernement chez Renault n'était pas "éternelle" mais que ce n'était pas le moment de vendre.
La firme californienne spécialiste des voitures électriques est fière d'annoncer que le lancement de sa nouvelle berline Model 3 se déroulera sans anicroche grâce au succès de sa dernière campagne de financement. La marque a en effet reçu la bagatelle d'1,2 milliard de dollars (930 millions d'euros).
Le scandale Volkswagen n'en finit pas de faire des vagues. Et même si la direction du groupe ne le dit pas, ce plafonnement des rémunérations est bien une conséquence du "dieselgate" de fin 2015. Pour autant, les dirigeants auront toujours de quoi vivre.
Peugeot qui rachète Opel, cocorico, tout le monde est content, des analystes aux gouvernements en passant par la Bourse. Sauf les syndicats, forcément. Faut-il être enthousiaste ? Croire que l'addition de deux poids moyens fera un poids lourd et permettre de dépasser le point mort ? Ou craindre le poids mort ?
Le précédent grand plan stratégique remonte à 2011 : "drive the change". Le constructeur s'était fixé certains objectifs qui ont été largement dépassés l'an dernier avec une année record pour la marque au losange qui parvient à faire augmenter assez nettement sa marge opérationnelle. Le seul bémol vient toujours de la Chine où Renault est inexistant.
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique