Les voitures connectées font peur car des gens mal intentionnés peuvent en prendre le contrôle à distance. Ou déjouer le système de verrouillage pour mieux s’approprier frauduleusement l’automobile objet de leur convoitise. Certes, mais ça marche aussi dans les deux sens. Entendez par là que la technologie peut également confondre les margoulins en flagrant délit. Un voleur de Seattle aux États-Unis l’a appris à ses dépens.
Ce que l’on appelle le « dieselgate » au sujet d’un scandale initié par Volkswagen, qui a utilisé un boîtier truqué viciant les résultats sur les émissions polluantes des modèles de sa gamme, continue à produire ses effets collatéraux. La marque alimente les chroniques judiciaires de la planète et le reste des voitures de son groupe commence à subir les conséquences de la tricherie. Socialement, la facture sera payée par le salarié allemand de l’entreprise. Mais la classe politique aussi est dans le collimateur.
On appelait jusque-là cette affaire le dieselgate par la faute d’un constructeur Volkswagen qui avait jeté sans scrupules un écran de fumée sur ses émissions polluantes. 11 millions de ses voitures de la gamme carburant au mazout avaient mis à l’index de par le monde. Un moment d’égarement au coût de plus de 15 milliards de dollars d’après les experts. Des quoi être ébranlé. Mais ce n’est pas fini.
Un arrêté publié aujourd’hui par la Cour de cassation stipule clairement « qu’informer de la localisation de radars n’est pas interdit ». Cette décision établit une jurisprudence, suite à une procédure entamée à l’encontre d’un groupe Facebook antiradars.
Volkswagen aux prises avec son « dieselgate », encore et toujours. On sait que ce scandale des moteurs truqués par un logiciel les rendant vertueux au regard des normes antipollution touche les 2 litres TDi de la marque. Mais il a aussi des répercutions sur les 3 litres de cylindrée. Les juges américains ont tenu à le rappeler.
Le 19 juin dernier, l’acteur Anton Yelchin décédait. Retrouvé coincé entre son automobile et sa boîte aux lettres en brique attachée à la grille de son domicile dans la vallée de San Fernando, à Los Angeles, l’homme de 27 ans était la victime de son Jeep Grand Cherokee souffrant d’un dysfonctionnement de sa boîte de vitesses. Ses parents ont déposé plainte contre le constructeur.
Une nouvelle arnaque au rétroviseur, cette fois-ci d’ampleur nationale, vient d’être démantelée. Ce qui porte à 300 le nombre de victimes sur le territoire. Le préjudice qui cible généralement les personnes âgées est estimé à 90 000 €. La justice estime qu’il s’agit d’une « petite partie de l’iceberg ».
Le 20 juillet dernier nous vous parlions d’une amende record que la Commission européenne a infligée à un ensemble de constructeurs de poids lourds pour une entente illicite. Une affaire baptisée « cartel des camions ». On apprend aujourd’hui que pour trouver le pot aux roses, ladite commission avait un indic de choix : Volkswagen. Qui, du coup, a bénéficié d’une fleur.
Vous êtes toujours passionnés par le « Dieselgate » et vous attendez la suite d’une affaire en Allemagne sur une entente présumée entre les constructeurs automobiles allemands sur le prix de l‘acier ? Voici de quoi agrémenter encore votre intérêt avec un cartel des camions qui rassemble quelques poids lourds du secteur. Une collusion dénoncée par l’Europe qui, en infligeant de belles amendes, a décidé de ne pas rester à la remorque.
Entre Volkswagen et les Etats-Unis, on s’est mis d’accord sur une première somme globale de 15 milliards de dollars pour indemniser les propriétaires de véhicules de la marque désignés par le « dieselgate ». Ces voitures sont aussi vendues en Europe, mais l’automobiliste du vieux continent qui roule avec un diesel sciemment truqué par le constructeur allemand n’aura droit à rien si ce n’est un passage par la concession pour un rappel et une poignée de mains. Une différence de traitement qui fait tousser et pas à cause des émissions polluantes.
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