On ne chôme pas chez Volkswagen. Surtout si l’on fait partie du service juridique ou que l’on a des responsabilités dans le domaine des campagnes de rappels. Deux vocations particulièrement liées depuis la révélation en 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur 11 millions de véhicules faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles.
C’est officiel, L'enquête sur les émissions polluantes des Renault a été finalement soumise au procureur de la République, qui devra statuer sous l'angle de la santé publique. Une situation dont le losange se serait bien passé. Mais il en prend acte et prévient qu’il fera valoir ses droits, en commençant par éviter tout amalgame avec le cas Volkswagen.
Le lancement de la Faraday Future FF91 ne s'est pas fait sans anicroche au salon de l'électronique de Las Vegas. Le prototype de démonstration de la firme américaine n'a pas fonctionné correctement lors de la keynote. Pour enfoncer le clou, ce dernier a failli manquer la place de stationnement préparée pour la présentation de sa technologie de parking autonome.
C’est une nouvelle bataille judiciaire que vient de perdre Volkswagen dans sa guerre mondiale contre ses clients et ses investisseurs. Un conflit qui a éclaté depuis la révélation en septembre 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur onze millions de ses véhicules permettant de tricher aux tests antipollution. Un scandale qui n’a pas seulement lésé les propriétaires desdites voitures, mais aussi les actionnaires en bourse.
La General Motors et Toyota menacés, Ford en pleine retraite du Mexique, ce n’est rien de dire que l’élection de Donal Trump à la tête des États-Unis va peser sur l’ambiance entre les États-Unis et ses voisins frontaliers. Quant à l’industrie automobile, la voilà prise au piège.
La General Motors a été pointée du doigt et Ford a pris les devants pour éviter les foudres du futur Président des États-Unis. Donald Trump ne prendra ses fonctions que le 20 janvier prochain, mais il rappelle déjà au souvenir des constructeurs automobiles son programme dont une partie fustige l’existence d’un accord de libre-échange avec ses voisins canadiens mais surtout en l’occurrence mexicains. Après les deux marques américaines précitées, c’est maintenant au tour de Toyota d’être sur la sellette.
L'hyper connectivité et la technologie omniprésente peuvent avoir de sacrés avantages. Cet Américain s'est en effet fait volé son auto alors qu'il venait simplement déposer un colis. La police a rapidement retrouvé son véhicule, non pas grâce à une longue enquête, mais simplement par l'utilisation d'une application liée au téléphone, laissé dans l'auto.
Un gyrophare, les sirènes hurlantes, tout le monde sait ce que cela veut dire et implique : des secours sont en intervention et il faut leur faciliter le passage. Le Code de la Route, dans ces cas-là, est pour mémoire et il appartient aux intervenants d’user de cette prérogative avec discernement et prudence. Mais à Poitiers, il peut en être autrement. Une ambulance en fonction peut ainsi être poursuivie par la Police qui veut la contrôler. Une guerre des gyrophares qui a tout de même failli mal tourner.
Les ressources de la justice sont inépuisables. Tandis qu’au sommet de la pyramide, on apprend que l’on peut être coupable mais sortir pourtant d’une Cour de justice de la république sans encourir la moindre peine, voilà qu’en bas, on peut être condamné sur la base d’une procédure nulle. Ainsi est-ce le cas du côté de Châtellerault à la suite d’une alcoolémie positive au volant.
C’est un nouveau cas dramatique de l’usage du téléphone au volant qui est ici rappelé. Mais avec un enjeu plus particulier. Alors que, de ce côté-ci de l’Atlantique, on sensibilise le conducteur pour qu’il ait un comportement responsable en s’obligeant à se déconnecter de son appareil, aux États-Unis, on pointe du doigt les fabricants de téléphone et on leur demande de prendre leurs responsabilités. Un inversement des pôles que découvre Apple au Texas.
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