Avec ses deux motos classées dans le top 6, le team Tech'3 enregistre une nouvelle belle satisfaction cette saison au sortir du Grand Prix d'Italie. Avec Edwards cinquième alors que sa meilleure performance au Mugello était jusque là une neuvième position et un Toseland qui, après deux courses difficiles, fait son retour dans les six premiers, Hervé Poncharal avait de quoi sourire.
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Si Mike se dit satisfait de sa course au Mugello, il reconnaît néanmoins qu'il n'a pas été totalement remboursé de ses efforts, puisque sa machine et bien sûr lui-même valaient au moins un podium dans ce Grand Prix 125 d'Italie. Seulement voilà, avec sept pilotes regroupés dans la même seconde, les places sont chères et le moindre écart se paie cash.
A l'issue de la qualification, Sylvain sentait bien qu'il pouvait faire quelque chose avec cette versatile GP8, ou, tout du moins, enfin connaître une épreuve en tant que vrai pilote de Grand Prix et non comme triste spectateur d'une machine qui ne fait pas de cadeaux à ses servants, Stoner mis à part.
Score vierge pour Randy au sortir d'une campagne d'Italie douloureuse puisque marquée par une bataille perdue avec le train arrière de sa Honda LCR. Un mal qui n'a jamais été cerné et donc encore moins traité, si bien qu'au final c'est le bac à graviers qui l'attendait.
Une quinzaine de jours après notre grand prix national qui a vu la fabuleuse victoire de Mike Di Meglio dans la catégorie 125 (hip hip hip houraaaaaaaaaaaa) après 26 longues années de disette, c'est au tour de notre voisin Italien de recevoir les pilotes mais aussi et surtout les indispensables créatures (pas tout le temps de rêve) qui circulent dans les paddocks et/ou sur le grille de départ.
Si Loris Capirossi avait la tête des mauvais jours dans le box Suzuki, John Hopkins n'était pas plus satisfait de sont sort chez Kawasaki. Son sentiment était même peut être encore un peu plus amer car l'anglo américain venait de terminer sa course dans le bac à graviers.
Qualifié sur une première ligne pour la première fois depuis dix huit mois, et qui plus est à domicile, Loris Capirossi comptait bien offrir à ses compatriotes une prestation débridée, avec à la clé au moins un podium, et même un peu plus si affinité.
Le Grand-Prix MX2 Britannique s'est déroulé sous un ciel gris comme en MX1 mais sans pluie. En première manche le pilote HDI, Antony Boissière part en tête mais pas pour longtemps. Rattray, Searle et Simpson le passent très vite et Boissière essaie de s'accrocher. Au fil des tours, Rattray s'enfuie devant.
Le Grand Prix d'Italie sera sans doute une course dont Alex De Angelis se souviendra longtemps. Sauf à réitérer l'exploit car toute la question réside maintenant dans le fait de savoir si le San Marinais a fait la course de sa vie ou si on vient de vivre celle qui aura provoqué chez lui le déclic vers de nouveaux exploits.
Il avait dit à la fin de la qualification qu'il lui manquait toujours quelque chose pour jouer la victoire et en course, il s'est effectivement avéré que sa Honda n'était pas vraiment en mesure de jouer la gagne.