Avec sa superbe victoire batave, Valentino Rossi n'a pas fait que le bonheur d'un blason Yamaha qui compte à présent cent cinquante victoires en Grand Prix. Il a aussi œuvré pour lui-même en continuant de grimper au firmament du palmarès de la vitesse moto, toutes catégories confondues.
Toute l'actualité Sport
De Puniet à terre, Sylvain Guintoli a de nouveau évité à la maison gauloise de revenir bredouille. Certes, il n'y a pas de quoi pavoiser mais il n'en demeure pas moins que le Drômois a retrouvé le chemin des points, à quand bien même seraient-ils ceux des miettes du festin batave.
A l'occasion de son « World Ducati Week », les troupes de Borgo Panigale ont révélé, cette fois au grand jour, la future arme du blason dans le mondial Superbike. La 1098 R, après bien des péripéties et de luttes réglementaires aura ainsi droit de cité lors de la prochaine saison d'une discipline à laquelle l'usine Ducati est historiquement liée.
« Sur une piste sèche, je serai performant et je jouerai la gagne à condition de réaliser une course parfaite, du début à la fin, sans commettre la moindre erreur. Gagner en partant de la 4e ligne ce serait un exploit, mais pourquoi pas ? Je ferai de mon mieux et on verra. . .
Cette fois, Casey Stoner n'a pu résister à une tornade Rossi venue du fond du peloton. Mais cette seconde place constitue néanmoins une bonne opération comptable dans l'optique du championnat. Le pilote Ducati ne lâche, au final, que quatre points à son redoutable rival qui reste à vingt et un points de sa première place au classement général provisoire.
A bien y regarder la performance du Champion du Monde est au moins aussi époustouflante que le vainqueur de ce Grand Prix des Pays Bas. A l'instar de Valentino Rossi, Nicky Hayden n'a pas ménagé sa peine pour se sortir de sa piteuse treizième place en qualification et atterrir, en fin de parcours, sur la troisième marche du podium.
Dans une dynamique positive depuis l'étape de Barcelone, Randy De Puniet a connu un coup d'arrêt à sa progression dans une course d'Assen où il espérait pourtant briller de mille feux après avoir assuré une qualification en première ligne.
Il faudra bien s'y résoudre, cette saison 2007 de Moto GP offre une compétition tellement exacerbée, que les valeurs techniques qui y sont engagées jouent systématiquement le balancier à chaque fois que les machines empruntent la piste. C'est tellement fin, qu'un élément peut tout chambouler, de la caractéristique du tracé à la météo.
Mattia Pasini semble bien avoir consommé la totalité de son stock de pain noir pour la saison. Il faut dire qu'on lui en a servi au menu plus souvent qu'à son tour depuis l'entame de cette année 2007 de 125. Mais cette fois, la roue a tourné et après une victoire britannique succède une récompense suprême batave, avec un matelas de six secondes d'avance.
La course de Donington n'aura finalement été qu'une péripétie. Pour peu que les cieux restent cléments, l'armada Aprilia et son redoutable amiral croisé avec un conquistador Lorenzo se révèlent impitoyables. La preuve en a été administrée lors de ce Grand Prix des Pays Bas de la catégorie, au déroulement parfaitement limpide.