Radars automatiques : un bilan de plus en plus opaque
, mis à jour 46
Le bilan du système automatisé a été, en partie seulement, dévoilé fin juillet par la Sécurité routière. C'est bien simple, par rapport aux années précédentes, manquent à l'appel la plupart des statistiques. Selon cette communication officielle, les fortes hausses des flashs (25,64 millions, +26,3 %) et des PV (16,05 millions, +20,6 %) - et donc des recettes (920 millions d'euros, +16,6 %) - en 2016 s'expliquent en grande partie par l'utilisation accrue des nouveaux appareils, en particulier celle des radars chantiers (en plus des "mobiles mobiles" et des fixes double sens). Les performances de ces autonomes ne sont toutefois pas sans susciter quelques inquiétudes. Car nombre de leurs photos se révéleraient inexploitables, ou en tout cas inexploitées ! Pour quelles raisons ? Seraient-ils générateurs de multiples erreurs ? Pour la première fois depuis longtemps, il est d'ailleurs à noter que le taux de transformation des flashs des radars - quels qu'ils soient - en de véritables PV est en recul par rapport à 2015, alors que jusque-là cet indicateur n'avait de cesse de s'améliorer d'année en année… Même si cette communication n'en reste pas moins partielle, il est toutefois à noter que la Sécurité routière s'est finalement décidée, il y a quelques jours, à rendre public le nombre de messages d'infraction enregistrés par chaque radar fixe (cabine classique, discriminant et vitesse moyenne) l'an dernier. En conséquence, Caradisiac a publié le classement des 100 appareils les plus flasheurs en 2016 et les ceux qui flashent le plus et le moins dans chaque département.