C’est une réforme qui va nous offrir un territoire national totalement désuni en matière d’amendes liées au stationnement. Le montant de la sanction sera, à partir du 1er janvier 2018, déterminer par les communes. Avec de belles inflations promises dans une ambiance politique dominée par la volonté d’éradiquer une circulation automobile pourtant encore bien utile. Les mêmes élus voient aussi ici l’aubaine de renflouer des caisses rarement remplies. Une fatalité ? Dans certaines communes, on sait raison garder. Ainsi celle de Clermont-l'Hérault.
On lui réduit son champ d’action et dans ce qui lui reste d’espace on lui impose des restrictions de circulation. On veut la bannir des cités, on culpabilise son usage et elle est un sujet de fiscalisation permanent. Vu comme ça, les jours de la voiture sont comptés, d’autant plus que les politiques sont décidés à l’envoyer à la casse. Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. En profondeur, l’automobile reste indispensable. Pire, ce qui se passe actuellement va exacerber une fracture sociale.
La voiture connectée est à présent bien ancrée dans les gammes des constructeurs et correspond à la forte demande d’une clientèle déjà convertie au rattachement numérique par d’autres objets en sa possession. Une facilité d’accès à des services, une ouverture sur le monde que l’on peut qualifier de progrès mais qui n’est pas sans danger. Notre Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a tenu à le faire savoir en mettant au point un guide du bon usage avec lequel elle espère même prendre date à l’échelle européenne.
Le contentieux des nouveaux PV pour "non dénonciation", dressés après que des véhicules de société ont été flashés, s'annonçait bien délicat… Ça se confirme ! Certains officiers du ministère public (OMP), destinataires des contestations et en charge des suites à leur donner, préfèrent botter en touche, en ordonnant l'abandon des poursuites à l'encontre des sociétés concernées. D'autres, en revanche, se permettent de faire apparemment tout et n'importe quoi, via des lettres de relance/rejet tout à fait illégales ! Et pendant ce temps, les premières citations à comparaître devant les tribunaux qui auraient le mérite de poser le débat en justice se font attendre…
Beaucoup d'acheteurs de véhicules d'occasion pensent encore qu'un tel achat ne donne droit à aucune garantie autre qu'une éventuelle garantie contractuelle. Rien n'est plus faux. Caradisiac vous explique ce à quoi vous avez droit.
EXCLUSIF. Les entreprises, candidates à l'appel d'offres pour le recrutement des chauffeurs des voitures radar en Normandie, sont sur le point de remettre leur proposition au ministère de l'Intérieur. Comment seront-elles rémunérées ? Quelles seront leurs missions exactes ? Pour avoir une idée un peu plus précise de ce qu'attend d'elles la Sécurité routière, Caradisiac a étudié la documentation qui leur a été transmise fin juillet pour leur permettre de répondre à ce marché public.
Stationner devant l'accès de sa propriété a toujours été interdit mais largement toléré tant que cela ne gêne personne. La nouveauté, c'est que la Cour de cassation veut désormais faire appliquer la loi. Au nom de quoi ? De l'égalité des citoyens, rien que ça !
Le président de l’association 40 millions d’automobilistes Daniel Quéro était l’invité du média Sud Radio ce week-end et il n’a pas été tendre avec la politique routière mise en place par Anne Hidalgo à Paris. Dans l’émission "Ça roule", Daniel Quéro a regretté, au contraire, que ça ne roulait plus dans la capitale tout en s’inquiétant pour les classes les plus modestes qui, à terme, n’auront plus droit de cité.
A la suite de la publication de notre article "Le stationnement des deux-roues sera-t-il payant à Paris dès 2018 ?", nous avons d'abord reçu des précisions de Christophe Najdovski, l'adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo, en charge des Transports, lesquelles sont à retrouver sur la même page que notre papier. C'est aujourd'hui au tour de la ville de Paris de nous faire parvenir un verbatim, que nous publions ci-dessous. Caradisiac maintient toutefois que la table ronde organisée au salon Parkopolis la semaine dernière donnait vraiment l'impression que le stationnement payant des deux-roues dans la Capitale, même si la décision politique n'est effectivement pas encore prise, pourrait bien devenir une réalité d'ici peu. Pour finir, cette option restera-t-elle définitivement, ou au moins encore de longues années, dans les tiroirs ? L'avenir nous le dira...
L'étau se resserre, semble-t-il, inexorablement. L'idée de rendre ainsi les places des deux roues sur voirie également payantes paraît faire son chemin. À Parkopolis, le salon dédié au stationnement, cette évolution est sans aucun doute palpable. L'adjoint à la maire de Paris en charge des Transports, Christophe Najdovski, en a profité pour rappeler qu'il y était favorable. Ambiance… À la suite de la parution de notre article, Christophe Najdovski a tenu à nous apporter quelques précisions que nous publions dans un encadré ci-dessous, avec nos réponses. Puis, quelques jours plus tard, c'est la mairie de Paris qui, à son tour, nous a fait parvenir un verbatim, visible ici.
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