
Il va bien falloir s’y résigner : la voiture de demain ne sera plus cette complice docile menée au doigt et à l’œil, témoin muette de vos pulsions les plus secrètes. D’abord, elle ne vous laissera plus la conduire. Mais en attendant l’aliénation complète, ladite automobile se fait juge de votre comportement, vous positionne dans l’espace et le temps pour mieux moucharder au premier demandeur venu. Enfin presque. Parmi eux, les assureurs, qui jurent que c’est pour le bien de vos cotisations.