Vous qui aimez piloter en vous prenant pour une étoile de mer, rassurez-vous, Harley-Davidson a pensé à vous. En cette période estivale propice à la canicule, quoi de plus naturel de s'aérer ainsi les parties du corps dans un style inimitable qui a ses inconditionnels.

Si le XR 1200 de chez Harley a sans conteste un fondement historique qui puise sa source dans le légendaire XR 750, terreur du Dirt Track, il n'arrive pas vraiment à trouver sa place contemporaine au sein de la gent motarde.

Juste avant de prendre ses vacances, quinze jours, Alvaro Bautista a déclaré qu'une Ducati ne lui ferait pas peur puisque selon lui, son style de pilotage n'est guère différent de celui de Stoner.

Le Gil Motorsport de Jean Christophe Ponsson a donc passé un accord avec le Suter Racing Technology pour tenter une opération commando sur un Moto GP où le duo se verrait bien prendre ses quartiers dès l'entame de la saison 2010 avec deux motos.

Quid de Suzuki en 2010 ? Les programmes Moto GP et Superbike seront-ils toujours d'actualité ou la jurisprudence hivernale Kawasaki frappera-t-elle une fois éteints les lampions de la présente saison ? Des Etats-Unis arrive peut être un indice, et il n'est absolument pas rassurant.

C'est la crise, on n'est à présent bien au courant, et ses effets ne se limiteront pas à la seule saison 2009. L'année 2010 se présente aussi comme celle de tous les dangers. Le Moto GP se gratte la tête pour avoir une grille décente, et pérenne.

A terre lors du monumental carambolage de Monza, Makoto Tamada faisait son retour sur le Ninja à Brno. Remis d'une blessure à un doigt, le Japonais reprenait le collier de sa ZX-10R gérée cette saison par l'équipe britannique de Paul Bird et retrouvait Broc Parkes pour de nouvelles aventures.

Décidément, ce n'est rien de dire que James Toseland essaie par tous les moyens de se rabibocher avec son équipier Colin Edwards. Un Colin à son égard plus muet qu'un poisson depuis le début de la saison.

Pendant un temps il s'était dit qu'il se verrait bien coincer la bulle de l'autre côté de l'Atlantique, dans une Amérique aux multiples facettes et possibilités. Il faut croire qu'il n'en a trouvé aucune, à moins que le retour sur le Vieux Continent, après le rendez-vous d'un Miller Park ponctué par son premier podium de la saison, et qui avait correspondu cet engouement pour le nouveau monde, lui ait fait changer d'avis.

L'ogre Crutchlow n'a pas encore tout à fait le titre de mondial Supersport en poche, mais son avenir semble d'ores et déjà radieux. Normal lorsque l'on domine à ce point sa saison, en alignant des chronos qui donnent la désagréable impression à ses adversaires de courir dans une autre catégorie.