Cette troisième marche du podium est une divine surprise pour un Pedrosa, qui, comme Rossi, ne croyait pas du tout en ses pneus Michelin lors de cette course. Et pourtant, les boudins auvergnats ont tenu : « Je suis parti très fort car j'étais persuadé que mes pneus se détruiraient rapidement.
André Lecondé
Lui écrireCette cinquième place acquise à l'issue du Grand Prix de Malaisie a laissé au pilote Yamaha un goût d'inachevé. D'abord parce qu'il ne s'attendait pas à être aussi rapide, ce qui, de prime abord, a eu de quoi le satisfaire, mais aussi parce que ses chronos alignés en course lui auraient permis de lutter pour la gagne.
La déclaration d'Hiroshi Yamada, soit le boss de Bridgestone en Moto GP, voulant qu'on ne lui laisse pas le choix quant à l'approvisionnement de Valentino Rossi l'an prochain, sous peine de se retrouver en dehors du paddock à l'heure d'une décision sur un éventuel manufacturier unique, a obligé Carmelo Ezpeleta à sortir de sa réserve.
En enlevant un nouveau titre de Champion du Monde 250 avec sa troisième place à l'issue d'un Grand Prix de Malaisie à rebondissements, Jorge Lorenzo a apporté son trentième titre majeur à Aprilia. Un blason de Noale qui a commencé à ouvrir son compteur lors du Grand Prix de San marin 1987 avec un certain Loris Reggiani.
Il avait fait pourtant jusque là tout très bien l'inoxydable Andrea Dovizioso. Une prise en main de la course parfaite, puis l'intelligence de lâcher juste ce qu'il faut lorsqu'il s'est fait rejoindre par Lorenzo.
Cette sixième victoire de carrière, Gabor Talmacsi pourra peut être la considérer comme l'une de ses plus importantes au soir du dernier Grand Prix de la saison, à Valence.
Comme on pouvait le redouter et comme il avait été annoncé déjà ICI, Honda a donné sa position sur les rumeurs qui annoncent un retour de Biaggi par le biais du team Gresini. Une position sans surprise, doublée, au passage, d'un message subliminal à Fausto Gresini qui, s'il se croyait maître de son destin parce qu'il est patron de son écurie éponyme, a été ramené à une toute autre réalité.
Dixième victoire de la saison pour un Stoner dont la manière de construire ses victoires ressemble de plus en plus à son prestigieux aîné et compatriote Doohan. D'où ce surnom de « Stoohan » dont on l'affuble avec de plus en plus d'insistance.
Voilà une bombe lâchée sans sommations par Hiroshi Yamada lui-même. Soit le boss des troupes Bridgestone sur le terrain d'un Moto GP qui exsude de plus en plus les coups bas, les tractations en coulisse, les influences politiques et les prises d'intérêt contre toute équité sportive et respect des différents acteurs.
Une neuvième place en qualification n'est normalement pas du genre à effrayer un Rossi qui est déjà, cette saison, à Assen, parti de la onzième position pour finalement l'emporter. Mais à Sepang, les conditions sont bien différentes.