Cette année, pas moins de six ludospaces sont renouvelés ou restylés. Si ce type de voiture continue de se vendre gentiment, la raison de cette renaissance n’est pas à rechercher dans un succès fulgurant attendu prochainement. Ces modèles sont moins chers à développer que d’autres et peuvent, le cas échéant, servir de chaînon manquant.
Michel Holtz
Lui écrireJaguar ouvre les hostilités en commercialisant son SUV I-Pace, concurrent direct du Model X. Au même moment, Porsche dévoile le nom de sa future berline électrique baptisée Taycan et rivale de la Model S. Mais Elon Musk, médiatique patron de Tesla, peut compter sur le Président des États-Unis et ses taxes à l’importation pour bouter ses concurrents hors des USA.
Chouchou de la presse jusqu’à ces derniers mois, le patron de Tesla voit s’accumuler les nuages médiatiques qui relaient les déboires de son entreprise et de ses voitures. Mais pour Elon Musk, c’est de l’acharnement, pas de l’info. Alors il souhaite créer un site de notation des journalistes. Avec la bénédiction de ses fans.
À l’occasion des 40 ans de l’ABS, une invention souvent attribué à Mercedes alors qu’il a été développé par Bosch, rendons hommage aux équipementiers, souvent méconnus, et pourtant à l’origine de la majeure partie des innovations automobiles récentes. Mais ces sous-traitants n’ont pas dit leur dernier mot. Et depuis la crise, ils tiennent peut-être leur revanche.
Les anciennes, tout le monde les aime. Et toutes les manifestations réunissant des vieilles voitures, de prestige ou de tous les jours, rencontrent un vrai succès. À l’instar du Tour Auto qui s’est achevé ce week-end. Un carton qui pousse les constructeurs à s’intéresser à leur passé. Au détriment de leur avenir ?
Les bonnes vieilles tricorps à papa sont ringardisées. Le remède pour réconcilier les clients avec les berlines ? Le coupé 4 portes ou la berline coupé. Toutes les marques s’engouffrent dans la tendance, pour de bonnes et de moins bonnes raisons.
Un comité d’élus et d’universitaires souhaite l’interdiction de tous les sports mécaniques en France. Ils s’en expliquent dans une tribune publiée sur le site Mediapart et avancent des arguments pour le moins fallacieux. En vrac, la course auto serait un sport de riches, de dopés et même de néonazis. Va t-on vers un drapeau rouge définitif pour les sports mécaniques en France ?
Et si la marque allemande n’était pas le mouton noir de l’automobile européenne ? Et si Opel pouvait s’avérer, à terme, une bonne affaire pour le groupe PSA ? Et s’il y avait une vraie place sur le marché pour le look plutôt traditionnel qu’affichent les autos de Rüsselsheim, quand ses concurrents jouent tous l’originalité ? Beaucoup de questions, et quelques réponses.
On peut aimer Genève et lui préférer Paris. C’est peut-être le cas de Suzuki qui attend le Mondial de l’automobile pour dévoiler ses deux grandes nouveautés de l’année : un Jimny flambant neuf et un Vitara restylé, comme nous le révèle sa porte-parole pour la France Nathalie Geslin.
La marque suédoise bouscule les traditions. Plutôt que de présenter la version classique de sa berline S60, Volvo dévoile d’abord, à Genève, le break V60. Marc Debord, le porte-parole du constructeur en France, justifie ce chamboulement des règles par le côté historique du break Volvo qui perdure depuis 60 ans. La berline, elle, débarquera cet été.