Tout drame exige un coupable. Dans le cas d'une catastrophe routière, quand il n'y en a pas, on s'en prend aux infrastructures. Après l'accident d'autocar de Puisseguin, la petite route départementale D17 est une cible idéale pour quelques polémistes à courte vue compassionnelle et à longue vue politique.
Michel Holtz
Lui écrireSes audiences s'effondrent depuis des années, ses Grands Prix s'exilent vers des pays peu regardants sur la démocratie et, pour en finir, son patron Bernie Ecclestone s'en sépare. La Formule 1 n'est pas seulement dans une mauvaise passe : elle a entamé son agonie. La discipline reine n'est plus que l'ombre d'elle-même et a peut-être débuté son dernier tour de circuit.
L'affaire Volkswagen ne devrait pas trop modifier le cours des choses. La mise en place de nouveaux tests d'homologation devrait s'accélérer mais le législateur sait que l'instauration de normes trop dures à respecter pourrait inciter d'autres marques à tricher. Les petites affaires de nos constructeurs devraient donc se poursuivre presque comme avant. A défaut de maîtriser totalement la pollution des moteurs. Et en attendant de vraies énergies alternatives.
La grand-messe germanique s'est achevée sur un constat : l'émergence d'un design de plus en plus tapageur et lourdingue pour les voitures de luxe. Oubliées les sportives aux lignes fines et les berlines haut de gamme harmonieuses. Les clients des pays émergents veulent que leur nouveau statut social se voie. Et ils sont servis. Quant aux derniers clients de ces modèles sur le Vieux Continent, ils devront faire avec ce nouveau genre.
Alors que Renault présente sa grande berline, l'acharnement des constructeurs généralistes à lancer de telles autos reste un mystère. En effet, ce segment est en chute de 40 %. Heureusement pour la Talisman comme pour ses concurrentes, les entreprises achètent une majeure partie de la production. Mais la qualité de ces voitures, et leur look éloigné des standards des SUV à la mode, pourrait attirer des acheteurs ravis de rouler autrement.