Il faut un certain culot pour lancer une nouvelle marque d’automobiles par les temps qui courent. On est habitué aux effets d’annonce qui concernent des supercars de 1000 chevaux, mais pas aux promesses d’un retour aux sources avec un produit totalement basique.
Serge Bellu
Lui écrireAprès les Trente Glorieuses, l’automobile va connaître un revers particulièrement sévère à la suite de deux chocs pétroliers consécutifs.
Derrière les grands noms de la carrosserie, se cachent souvent des créateurs plus secrets. Avec le recul du temps, la notoriété des uns et des autres devient indissociable. C’est le cas du carrossier français Pourtout dont la réputation est intimement liée à l’œuvre de Georges Paulin.
Alors que l’Europe vogue tranquillement sur les Trente Glorieuses, l’Amérique subit un revers douloureux occasionné par la crise de Suez. À la fin des années 1950, l’Amérique est contrainte de revoir ses prétentions à la baisse. Et ça, elle n’aime pas.
Lorsque l’art de la carrosserie italienne s’est épanoui, au fil des années 1950, Giovanni Michelotti , styliste libre et indépendant, est parvenu à imposer son nom à côté des grandes maisons qu’étaient déjà Bertone, Pinin Farina, Touring ou Zagato.
Nouveau regard dans le rétroviseur pour observer comment l’industrie automobile a vécu ses lendemains de crise. Après le krach de 1929, la grande dépression qui a suivi et la décennie qui s’est achevée sur l’installation du nazisme et la Seconde Guerre mondiale, le monde repart d’une page blanche en 1945.
Il a été un maillon essentiel dans l’industrie automobile française, achevant la révolution de Citroën et entreprenant celle de Renault.
Quels enseignements la société tirera-t-elle de la crise sanitaire ? Reprendra-t-elle le fil de l’histoire comme avant ou profitera-t-elle de cette alerte pour repartir sur de nouvelles bases ? Les hommes seront-ils plus réactifs après cette alerte qu’ils ne le sont face à la catastrophe écologique toujours latente, autrement plus sourde, plus lourde de conséquences, plus irréversible. Personne ne peut présumer de l’inépuisable aptitude de l’humanité à se reconstruire comme à s’autodétruire. On peut en revanche observer ce qui s’est passé les « jours d’après » les précédentes fractures de l’industrie automobile. Pour démarrer en fanfare, nous revenons sur la crise de 1929.
Notre métier nous permet de faire des rencontres formidables et inattendues. À l’occasion d’un reportage sur un entrepreneur français venu faire fortune en Californie, j’ai vu apparaître au fond d’un hangar la silhouette d’une vieille connaissance…
Son nom n’est pas connu du grand public. Il n’a signé le dessin d’aucune automobile iconique. Pourtant, Luigi Colani est un des designers les plus influents des années 1980 et 1990. Le souvenir de ce personnage est bruyamment attaché à ses coups de gueule.