Après deux générations aux lignes originales, Citroën change totalement le look de sa C3 « cru 2016 », mais conserve des lignes singulières. Grâce à son style différenciant et sa base technique identique à celle de la 208, elle compte bien semer le trouble dans la bataille auquel se livrent les Renault Clio et Peugeot 208.
Le vaisseau amiral de la marque aux chevrons voit le jour fin 2005, après avoir été présenté au public au salon de Genève de la même année. Objectif de Citroën, faire de l'ombre aux premiums allemandes. Pour y parvenir, elle va mettre le paquet.
La C4 Cactus, à sa sortie, a été voulue par Citroën comme une voiture originale, décalée, mais aussi "essentielle", c'est-à-dire abordable, mais faisant l'impasse sur certains équipements. Niveau look, elle est effectivement, au lancement, bien décalée.
La minicitadine de la marque aux chevrons, la C1, fait son bonhomme de chemin sur nos routes depuis 2005. En 2014, la première génération cède la place à une seconde, qui partage toujours sa plateforme et ses moteurs avec les modèles de Peugeot (la 108) et Toyota (la Aygo), de sorte qu'on les appelle toujours toutes les 3 la "triplette" PSA/toyota.
La tradition du monospace compact est assez ancrée chez Citroën, qui fut le premier constructeur à emboîter le pas à Renault lors de la sortie de la Mégane Scénic. Depuis 1999 donc, un monospace compact est dans la gamme des chevrons. Et ils sont plutôt doués dans leur genre.
Le Berlingo, au départ, est un véhicule utilitaire. Mais la première génération a fait l'objet d'une transformation "civile", tout comme le Renault Kangoo, sur lequel il a calqué sa carrière commerciale. Le tout restait assez rustique cependant. La deuxième génération, qui nous intéresse ici, s'est embourgeoisée.
Quand Citroën lance en toute fin d'année 2009 sa nouvelle "griffe" premium, baptisée DS en référence évidemment à celle qui fut une véritable révolution automobile, elle commence petit, avec la DS3, une citadine. Puis viendra la compacte DS4 et enfin, en fin d'année 2011 le fer de lance de la gamme, la familiale DS5.
Deuxième modèle de la "griffe" premium de Citroën, la DS4 a rejoint la DS3 en mai 2011. Élaborée sur la base de la C4, elle est cependant grandement modifiée. Trains roulants, réglages de châssis sont spécifiques et orientés "sport". La carrosserie est également entièrement revue, pour en faire un coupé 5 portes légèrement surélevé. Les chromes sont bien présents, les feux à LED lui donnent une identité reconnaissable. Poignées de porte arrière cachées dans l'encadrement, vitres fixes, à l'arrière toujours, concourent à lui donner effectivement un air de coupé. Dans l'habitacle par contre, à l'instar de la DS3 qui reprend la planche de bord de la C3, la DS4 arbore celle de la C4 sans modification. Elle est agréable et présente bien mais manque d'exclusivité tout de même. Mécaniquement, cette compacte reprend les motorisations les plus puissantes de la C4, et y ajoute quelques exclusivités cette fois-ci, avec par exemple le 1.6 THP 200. La fiabilité est à surveiller, aussi bien en VTI et THP qu'en diesel HDI. Normalement les soucis se font tout de même plus rares depuis 2014.
Début 2010, Citroën décide de lancer une ligne de modèles à tendance Premium, un peu plus luxueuse que la gamme classique. C’est la naissance de DS, qui reste à cette époque dans la marque. Les modèles seront des "Citroën DS". C’est différent aujourd’hui, puisque DS s’est émancipée et est devenue une vraie marque à part entière depuis juin 2014. Mais revenons à cette DS3, qui fut le premier modèle lancé par Citroën. Basée sur un châssis de C3, la DS3 est une citadine chic et polyvalente, 3 portes, qui présente bien et a pour ambition à son lancement de concurrencer la Mini.Son esthétique agréable, à la fois chic et sportive, le traitement de son intérieur, moderne, les possibilités de personnalisation poussées, tout cela a fait la recette de son succès, bien réel. Cependant, elle peine à afficher des prestations vraiment haut de gamme, en terme d’équipement high tech par exemple, comme peuvent le faire les Audi A1 ou Mini, justement. Mais elle reste habitable, logeable au niveau du coffre, et pas manchote sur la route, où son châssis raffermi par rapport à la C3 lui permet un dynamisme bienvenu pour les amateurs de conduite. D’ailleurs la version radicale "Racing" est là pour satisfaire les plus exigeants en termes de performances. Et pour ceux qui aiment se découvrir, une carrosserie "Cabrio" est aussi disponible.Sur le plan de la fiabilité, on retrouve celle, moyenne de la C3. Des points à vérifier que vous retrouverez ci-dessous.
La C3 bourlingue depuis un moment et c'est fin 2009 que la deuxième génération a fait son apparition sur nos routes. Reprenant l'esthétique tout en rondeur de la précédente, elle en a profité pour s'améliorer sur pratiquement tous les points.