C’est un des volets du nouveau plan « Push to pass » d’un groupe automobile PSA qui est « back to the race ». Et, pour le coup, on y pousse pour passer dans des chemins de traverse. Car les constructeurs de voitures Peugeot et Citroën ont pris la mesure de la nouvelle appréhension de leurs produits. Plutôt que de s’entêter dans le cœur de métier, les tricolores ont décidé de prendre l’air en n’allant pas à contre-courant. Qu’on se le dise, ils vont aller ailleurs.
La feuille de route de Peugeot-Citroën présentée ce matin par son patron met l'accent sur les nouveaux modèles commercialisés d'ici 2021, le retour aux Etats-Unis et une juste répartition des rôles entre les marques. Mais si ce projet est d'envergure pour un groupe donné pour agonisant il y a deux ans, il est loin d'être déraisonnable. Au contraire, Carlos Tavarès fait preuve dans ce vaste plan offensif d'une sagesse très éloignée de la fougue de pilote qu'on lui connaît. Une sagesse, et un sens de la gestion et du juste coût qui, s'ils ne risquent pas de faire grimper le groupe vers les premiers mondiaux, lui permettront au moins d'être toujours présent et bénéficiaire dans cinq ans.
PSA annonce son avenir avec le nouveau plan "push to pass"
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PSA dévoile son nouveau plan "push to pass" succédant au précédent "back in the race". Le but est désormais de concrétiser les efforts récemment consentis pour remettre sur pied PSA et renouer avec les bénéfices.
C'est au Salon de Genève le mois dernier que vous avez pu découvrir les nouvelles générations de Peugeot Traveller et Citroën Space Tourer, des monospaces pour familles nombreuses ou taxi gourmand pouvant embarquer jusqu'à neuf personnes à la fois. Cette fois-ci, nous nous sommes déplacés jusqu'à Valenciennes pour découvrir en première mondiale leurs versions utilitaires aux flancs tôlés, les Expert et Jumpy, en présence de Carlos Tavares, président du directoire PSA.
Avec près de 450 millions d'euros d'investissement publicitaire global l'an dernier, Renault reste le plus gros annonceur de France. Mais si l'on rapporte les sommes dépensées au nombre de véhicules vendus, apparaît une hiérarchie bien inattendue.
Le groupe français présentera la semaine prochaine son plan pour les six années à venir. Des bruits de couloir indiquent que deux utilitaires surélevés basés sur le Toyota Hilux sont dans les tuyaux. Les zones d'ombre disparaîtront le 5 avril quand PSA Peugeot Citroën livrera les détails de sa stratégie "Push to Pass".
La crédibilité des tests des niveaux d'émissions polluantes et des protocoles d’homologation a pris un sacré coup dans l’aile depuis que l’on sait que Volkswagen a pu déjouer tous les obstacles en proposant des moteurs diesels truqués. L’affaire est mondiale tandis qu’en Europe, entre indulgence supposée, aveuglement et mise sous influence par des lobbies, on a perdu tout repère. Les dernières décisions que d’aucuns ont déjà interprété comme un permis de polluer suscitent toutes les interrogations. Un brouhaha que le groupe PSA Peugeot Citroën aimerait faire taire en faisant entendre sa voix. Et montrer la voie.
Peugeot cède une nouvelle fois à la mode des SUV et va remplacer son monospace 5008 par un véhicule baroudeur et familial. Ce modèle à cinq et sept places devrait arriver dans le courant de l’année 2017. C’est ce futur grand SUV que nous vous présentons aujourd’hui.
Nos confrères sont dithyrambiques et voient en Carlos Tavarès le sauveur de PSA. Mais à la barre du navire depuis deux ans, il a surtout géré efficacement un plan produit établi par son prédécesseur Philippe Varin. Lequel a également permis à Peugeot-Citroën de se renflouer grâce à l'argent de l'Etat français et du groupe chinois Dongfeng. Résultat : le nouveau patron, à force d'économies, a réussi à repasser dans le vert. En attendant de connaître sa véritable stratégie produit, rendons hommage à son prédécesseur mal-aimé.
Il s’appelle Robert Peugeot et il est le patron de l’enseigne FFP qui, en 1966, est devenu le premier actionnaire de la marque Peugeot. Un équilibre qui a basculé en 2014 avec les arrivées de l’État français et du constructeur chinois Dongfeng. Pour autant, s’il n’est plus patron, Robert Peugeot détient 14 % du groupe PSA via le holding FFP, si bien que lorsqu’il parle, il est de bon ton de l’écouter.
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