On sait que l'expertise anglaise en matière d'automobile, de route ou de course, confine au génie, mais on ne peut pas en dire autant de sa gestion financière dans ce domaine. Aujourd'hui les constructeurs nés britanniques et l'étant toujours se comptent sur les doigts d'une main et se limitent à quelques artisans extrêmement spécialisés, les autres changeant plus souvent de pavillon qu'un porte-conteneurs de contrebande. Lotus Cars fait partie de ces derniers.
C’est peut-être l’occasion d’une belle tête de pont vers le stratégique marché d’Asie du Sud Est qui est en train n’échapper à nos deux groupes automobiles français. Tant le lion que le losange ambitionnent de faire fusionner à leurs marques le malaisien Proton en pleine déconfiture. Renault pensait avoir fait le plus dur en avançant masqué sous une bannière Mitsubishi qui est maintenant sienne. Mais c‘était sans compter sur le chinois Geely, déjà taulier de Volvo.
La marque automobile nationale Proton est la fierté industrielle d’une Malaisie qui compte 30 millions d’habitants. Un pays qui ne doit pas être considéré comme quantité négligeable pour des constructeurs automobiles soucieux de leurs positions dans cette partie du monde que l’on appelle Asie du Sud Est. Si bien que lorsque le gouvernement malaisien recherche un partenaire pour son joyau, il attire forcément l’attention.
Pour qu'un constructeur puisse commercer en Chine sans être surtaxé, il lui faut produire sur place. Pour cela, il doit obligatoirement s'associer avec un acteur local dans une co-entreprise détenue à 50/50. Jean-Marc Gales, le nouveau patron de Lotus vient de signer avec son homologue de Proton un accord avec les Chinois de Goldstar Heavy Industrial afin de s'installer dans l'Empire du Milieu.
Le constructeur malaisien planche depuis longtemps sur sa PCC (« Proton Compact Car »). Celle qui sera commercialisée sous le nom Iriz sera tout prochainement dévoilée.
Proton n’est pas une marque très connue en France. Pourtant, la marque malaisienne dispose de quelques arguments à faire valoir sur les marchés européens, ce qu’elle fait par exemple sur celui du Royaume-Uni. Mais la marque Proton s’interroge à l’heure actuelle sur son positionnement. Comme d’autres, elle rêve de premium.
Voici une nouvelle série de brèves à caractère économique pour bien débuter cette nouvelle semaine.
En Malaisie, on roule à gauche et on produit donc des autos à volant à droite, c'est ce qui permettait notamment d'exporter quelques modèles au Royaume Uni pendant plusieurs années. Proton qui était la marque d'État a été vendue à DRB-HICOM qui cherche désormais à déployer à nouveau ses autos hors de Malaisie. Egalement propriétaire de Lotus, DRB-HICOM a annoncé que le retour de Proton au Royaume Uni serait effectif dès le mois prochain avec 3 nouvelles autos.
Depuis l’annonce d’un rapprochement entre Proton et Honda, on s’est pris à rêver.
Le week-end passé nous avons découvert un concept de Proton Satria Neo sportive. Il s’agissait du concept Edition Supercharged.