C’est une histoire étonnante et le surprenant aveu d’un amateurisme désarmant qui nous vient d’Allemagne et, plus précisément du grand groupe Daimler. L’écrin qui abrite le bijou Mercedes se lance dans le courant général de l’électrification de sa gamme et il n’est rien de plus normal, à cette aune, d’étudier les modèles d’un constructeur Tesla précurseur dans le haut de gamme à batteries. Mais encore faut-il faire preuve d’un minium de jugeote et de discrétion pour le pas être pris la main dans le sac. En l’occurrence, en louant un Model X par l’intermédiaire d’une agence ayant pignon sur rue, le blason à l’étoile a brûlé son auréole…
Le courant passait jusque-là assez bien entre Tesla et l’Allemagne, mais depuis lors, il y a un pic de tension. Voilà ce qui arrive lorsque l’on vend des voitures électriques dans une contrée qui, comme d’autres offres des conditions et autres aides pour électrifier tout ce qui roule dans les rues et sur les routes. Un effort public qui est soumis à des conditions précises et c’est justement ce qui manquerait à Tesla qui s’est vu sortir du schéma des subventions. Le constructeur californien est même pratiquement accusé de concurrence déloyale !
Tesla est-il un constructeur précurseur ou une chimère ? En tout cas, il a le mérite d’exister mais les économistes préviennent que son modèle n‘est pas pérenne. Ce serait même une dangereuse fuite en avant. Dans le média les Échos, on y avance quelques chiffres à donner le tournis. Et pourtant, ce qui pourrait émouvoir et faire fuir le bon père de famille n’affole pour rien au monde les places boursières…
Tesla a dévoilé vendredi dernier la nouvelle génération de Roadster, qui sera sur les routes dans quelques années. La marque américaine propose aux intéressés de passer commande par le site officiel, qui affiche le tarif français : à partir de 172 000 € pour le Roadster classique, et 215 000 € pour la version Founder Series. Pour cette dernière, il faut régler la somme totale dans les dix jours.
Elon Musk croit dur comme fer à ses projets de super-tunnels pour éviter les bouchons des mégalopoles. L'une de ses sociétés vient de déposer un permis pour en creuser un à Los Angeles.
Parler de performance pour un camion n'a rien d'absurde, puisqu'un moteur plus puissant permet aux chauffeurs de s'engager plus vite, et donc, de prendre moins de risques d'une manière générale. Les chauffeurs britanniques ne semblent toutefois pas encore séduits par le nouveau Semi de Tesla.
La marque accumule les pertes, les problèmes sociaux et les retards de livraison. Ce qui n’empêche pas son patron de présenter deux nouveaux modèles qui renvoient tout ce qui roule à la préhistoire automobile. Elon Musk est-il le plus grand illusionniste de l’industrie mondiale ?
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Tesla dévoilait en même temps les Roadster et Semi, deux véhicules aux antipodes. Le lendemain, Bob Lutz, ancien vice-président de General Motors, fait une nouvelle sortie médiatique en expliquant que Tesla est une entreprise à "pertes" et qu'elle court, justement, à sa perte.
Tesla a dévoilé cette nuit son Semi, le premier tracteur de l'histoire de la marque qui revendique environ 800 km d'autonomie avec la remorque pleine. Il faudra malgré tout disposer d'un nouveau type de charger, le "megacharger", pour gagner 640 km d'autonomie en 30 minutes.
Alors qu'il avait convié la presse pour dévoiler un camion, ce qu'il a bien fait, Tesla a aussi levé le voile sur son tout nouveau Roadster. L'engin annonce des performances délirantes, avec environ 2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h.
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