Bentley Continental GT : tradition modernisée - Vidéo en direct du salon de Francfort 2017

Manuel Cailliot Le 13/09/2017, mis à jour le 14/09/2017 à 09:16

Bentley renouvelle entièrement sa Continental GT, dont l'actuelle version date au final de 2002. Si elle reste reconnaissable au premier coup d'œil, elle n'a dans le détail plus rien à voir avec l'actuelle. Et attire la foule sur le stand du constructeur.

Bentley Continental GT : tradition modernisée - Vidéo en direct du salon de Francfort 2017

Bentley est une marque de luxe dite "traditionnelle", tout comme Bentley peut l'être. Mais depuis la reprise par le groupe Volkswagen, un vent de modernité souffle aussi sur celle-ci. Et la Continental GT présentée aujourd'hui est une parfaite représentante de la réunion des deux : tradition et modernité.

Dans les lignes, cela se traduit par un style immédiatement reconnaissable, mais qui a grandement évolué. On retrouve à l'avant une grande calandre grillagée, mais plus large et haute, verticalisée. Les optiques restent doubles, mais se parent d'un habillage type cristal taillé du plus bel effet. À l'arrière, ça évolue encore plus avec une poupe concave, encadrée par des feux ovales très affinés. On lui trouve des airs d'Audi A7 Sportback (mais chut...). C'est plus dynamique, tout en restant classe... et imposant ! Ce coupé 2+2 mesure toujours plus de 4,80 m (4,81 m exactement).

Dans l'habitacle, on est toujours entouré par des matériaux nobles et précieux. La part belle est faite au bois précieux, aux cuirs fins et au métal. Mais la planche de bord est moins massive, moins verticale. La sensation d'espace est améliorée. À l'avant du moins, car à l'arrière les places ne peuvent servir qu'en dépannage. Et le volume de coffre reste désespérément faible pour un engin de cette taille, avec 358 litres. La pièce d'orfèvrerie est désormais le milieu de la planche de bord. Il s'agit d'un bloc à 3 faces qui pivote pour vous présenter tour à tour soit des cadrans à aiguille (c'est la tradition), soit une dalle numérique de 12,3 pouces de diagonale (c'est la modernité). Et même, contact coupé, le bloc vous propose juste une surface plane en bois laqué. C'est très très bien vu à notre avis.

Sous le capot, la Continental GT fait toujours confiance à un W12 bi-turbo de 6.0. Mais ses caractéristiques ont été améliorées. Il développe désormais 635 ch contre 590, pour 900 Nm de couple contre 720. De quoi rehausser le niveau de performance. La vitesse maxi atteint désormais les 333 km/h (contre 318) et le 0 à 100 km/h est abattu en 3,7 s contre 4,5 jusqu'alors. Et la consommation baisse de 2 litres. Un détail...

Côté châssis, apparaissent une direction à assistance électrique, et un système de contrôle actif du roulis. Les jantes taillent 21 pouces en série.

Prix et date de commercialisation ne sont pas encore connus.

J'aime le système de bloc tournant à trois faces, type plaque d'immatriculation de l'Aston de James Bond. Il m'a enthousiasmé, et c'est de plus un moyen d'associer tradition et modernité, en laissant tout simplement le choix.

Je n'aime le volume de coffre désespérément faible de cette Continental GT. Avec 358 litres, on a moins qu'un simple Renault Captur, de 4,12 de long. Il faudra voyager léger.

L'instant Caradisiac : coucou Jean Todt !

Pile au moment où je travaillais sur ce modèle, Bentley a reçu la visite d'un invité de marque, en la personne de Jean Todt. Directeur de la FIA (Fédération internationale automobile), mais aussi ambassadeur des nations unies à la sécurité routière, sa présence m'a surpris. Elle m'aurait moins étonné sur le stand Ferrari évidemment. En tout cas rigolait bien avec les représentants de la marque ! Jean se rapprocherait-il des constructeurs allemands, via Bentley ?

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