2. Citroën C3 (2024) - Sur la route : un confort de haut vol
Développée à partir d’une nouvelle plateforme dénommée « Small Car », la C3 sera commercialisée avec deux moteurs : un essence de 100 ch et grande nouveauté, un bloc électrique de 113 ch fabriqué dans l’usine de Tremery alimenté par une batterie LFP(Lithium Fer Phosphate) de 44 kW lui permettant de revendiquer une autonomie avoisinant les 320 km. Celle-ci accepte des charges rapides de 100 kW. En alternatif, c’est du 7 kW de série en 11 kW en option (400 €). Cette version sera à l’essai très prochainement sur Caradisiac. Plus tard, cette gamme sera complétée par une motorisation microhybridée 48 volts développant 100 ch, déjà vue sur d’autres modèles de chez Stellantis comme l’Opel Corsa ou la Peugeot 208.
Mais en l’attendant, c’est au volant de la version d’entrée de gamme essence que nous allons effectuer cet essai. Développant 100 ch, il s’agit ici du bien connu 1.2 Puretech, ce moteur qui a connu de très nombreux problèmes de fiabilité, mais le groupe Stellantis a corrigé les défauts en l’équipant d’une chaîne de distribution. Pas de changement concernant les caractéristiques techniques, il s’agit toujours d’un 3 cylindres turbo développant 100 ch et 205 Nm de couple. On retrouve donc logiquement les qualités et défauts de cette mécanique avec une sonorité peu agréable en particulier au ralenti et lors des phases d’accélération mais aussi la présence de quelques vibrations. A contrario, cette architecture se montre toujours punchy en particulier quand la voiture est légère comme c’est le cas de notre C3, qui pèse un peu plus de 1 100 kg sur la balance. De quoi permettre à la nouvelle citadine des chevrons d’être à l’aise dans la plupart des situations que ce soit en ville, sur départementales ou même autoroutes. Sur l’ensemble de notre essai, la consommation nous a paru raisonnable avec 6,5 l/100 km.
Pour ce qui est du comportement, le premier changement majeur concerne la position de conduite, qui a été fortement rehaussée (près de 10 cm) par rapport à la précédente. Résultat, le conducteur a vraiment l'impression de dominer la route comme dans un SUV. Pour le reste et comme c’est le cas depuis plusieurs années, Citroën mise sur le confort. Cette C3 reste dans la lignée de cette philosophie avec de série les suspensions à butées hydrauliques et les sièges issus du programme Advanced Confort. Un duo gagnant, qui garantit effectivement un excellent confort pour les occupants avec un travail remarquable de suspensions. Les sièges sont pour leur part particulièrement moelleux. Par contre, l'ensemble manque légèrement de dynamisme. C’est peut-être dans ce domaine que se situe le seul point faible de la C3. Non pas qu’elle soit ridicule, mais on sent bien qu’elle n’est pas faite pour "attaquer" la route car des mouvements de caisse, assez importants, apparaissent dès que l’on hausse le rythme. Mais clairement, ce n’est pas sa vocation, elle laisse cela à sa cousine, la Peugeot 208.
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